Sur ce site, nous utilisons des cookies

log in

Filtrer les éléments par date : lundi, 23 janvier 2017

Synthogy présente Ivory II Studio Grands

Le célèbre éditeur vient d'annoncer un tout nouveau produit baptisé Ivory II Studio Grands. Au menu, une toute nouvelle collection de pianos offrant 2 très grands classiques des pianos de concert, enregistrés dans des studios de légende. Vous retrouverez donc au menu des réjouissances:

Le premier est un Steinway B de concert: considéré comme un des pianos les plus enregistrés au monde, il est également pour de nombreux pianistes, l'instrument idéal en studio. Le second n'est autre qu'un Bösendorfer 225: possédant une sonorité très profonde et particulièrement résonnante, il tient lui aussi une place privilégiée dans l'histoire des enregistrements musicaux.

Les deux pianos profitent du moteur maison offrant jusqu'à 24 niveaux de vélocité, des niveaux multiples de pédales, de releases et de durées. Une technologie permettant d'interpoler et d'utiliser des vélocités extrêmement douces entre les notes de transitions. Une modélisation des résonances harmoniques vous permettra d'obtenir une restitution sympathique des vibrations des cordes de l'instrument. Vous accèderez à un contrôle total et entièrement customisable du timbre, de la profondeur stéréo, des bruits de mécaniques, etc.De nombreux presets d'effets sont également proposés (Chorus, EQ, etc).

Ivory II Studio Grands sera le tout premier produit  à être vendu avec la toute dernière version du moteur maison (v2.5). La mise à jour vers la v2.5 sera proposée gratuitement aux autres collections (Ivory II Grand Pianos, Ivory II Italian Grand, Ivory II Upright Pianos, et Ivory II American Concert D). Le tarif d'Ivory II Studio Grands sera de 299$ et sa disponibilité est annoncée pour le mois de Mars prochain. Pour plus de détails cliquez sur le lien suivant ICI.

Egaliser: avant ou après avoir compressé ?

Après avoir publié un tutoriel sur la compression, nous voulions continuer dans la même veine et vous proposer un tout nouvel article concernant l'égalisation. En effet, vous vous êtes peut-être toujours demandés (moi le premier d'ailleurs), ou placer votre égaliseur lors qu'il est conjointement utilisé avec un compresseur. Beaucoup sont loin de se douter de l'importance que peut avoir la place d'un effet dans une chaîne de traitement audio. Placé avant ou après, un effet vous donnera un rendu sonore très différent. Mais regardons un peu plus en détails de quoi il retourne.

Euh c'est quoi un égaliseur ?

Avant de vous expliquer qui fait quoi, penchons nous sur le sens du mot. Dans égaliseur il faut voir plutôt la notion de correction. Un son est constitué de différentes fréquences, et l'égaliseur est un effet qui va vous permettre de corriger la ou les bandes de fréquences souhaitées. En utilisant un EQ il faudra par conséquent bien avoir à l'esprit ces 4 notions:

* Le signal (il s'agit de la source sonore à traiter).
* Le gain (c'est le «niveau» que vous allez donner à vos corrections).
* La bande de fréquence (plus ou moins large, il vous faudra agir sur le facteur «Q»).
* L’équilibre du spectre (trouver un compromis afin que vos pistes s'imbriquent entre elles).

Différences entre compression et égalisation

Mais n'allons pas plus loin car ce qui nous intéresse ici, c'est de savoir comment déterminer la place de notre égaliseur lorsqu'il est utilisé avec un compresseur. Quelque soit le type d’EQ que vous aurez choisi, l'utilisation d'un compresseur est à mon humble avis un choix créatif. Je me suis d'ailleurs longtemps posé la question, et après de nombreuses expérimentations, j'ai pu en tirer quelques conclusions.

Comme je vous le disais tout à l'heure, un égaliseur va permettre de corriger certaines fréquences et donc, de les souligner ou de les atténuer. Le compresseur va, comme son nom l'indique, compresser le signal, et donc limiter la dynamique de votre matière sonore. On dit aussi qu'il écrase le signal sur lequel il s'applique. Partant de ces deux considérations, vous allez plus facilement comprendre ce qui suit ! En utilisant un EQ avant un compresseur, vous allez limiter et donc diminuer les corrections que vous aurez appliqués via votre égaliseur (normal le compresseur fait son job !).

Avant ou après ? C’est un choix artistique !

Deux cas de figure s'offrent à vous partant de ce principe:

* Si votre objectif premier est de réduire la plage dynamique de votre signal, et qu'ensuite vous souhaitez ajuster certaines fréquences spécifiques sur ce dernier, ça ne fait aucun doute: vous devez d'abord placer votre compresseur puis votre égaliseur ensuite.

* En revanche si votre objectif principal est de «sculpter» votre signal tout en conservant une certaine dynamique, placez votre égaliseur avant le compresseur.

On s'aperçoit qu'un compresseur peut clairement modifier le caractère du signal sur lequel il s'applique. C'est pour cela que dans ce cas de figure (et en prenant conscience d'une certaine orientation artistique), il est préférable d'appliquer vos corrections fréquentielles après la compression.

Conclusion

Quelque soit l’ordre dans lequel vous placerez ces deux effets, pensez surtout à bien ouvrir vos oreilles ! Bien que la technique et la théorie soient deux éléments déterminants pour pouvoir se mettre à travailler, n'hésitez pas à faire vos propres tests afin de voir ce qui fonctionne le mieux, en fonction du contexte et des choix artistiques qui s'imposeront à vous. Encore une fois, une bonne paire d'oreilles vaut mieux que tout le matos du monde !;-)

Big Bear Audio ? Ceci est une révolution !

C'est certainement une des très bonnes surprises de ce Namm Show 2017. Pourquoi ? Et bien parce que ce préampli micro développé par la jeune société anglaise Big Bear Audio, apporte une réelle innovation. Alors comment ça marche ? Et bien assez simplement dans le concept. Utiliser un préampli au format 500 avec la possibilité d'obtenir des tas de couleurs différentes non pas en utilisant un énième procédé de modélisation, mais bel et bien des cartes filles que vous pourrez changer en fonction de vos besoins. C'est tellement simple qu'il fallait y penser non ?! Le MP1 bénéficie d'un circuit de type "Class A" complètement discret qui offre en tout et pour tout une entrée micro en façade et un niveau de gain pouvant atteindre les 60dB.

Concernant les cartes filles, de nombreux choix vous seront proposés: distorsion, compression, saturation, etc, avec des modèles comme le Pentode, le 1176, le Toneloc, et bien d'autres. Côté tarifs, c'est aussi une très bonne surprise car le MP1 sera proposé à 399$ (une version + offrira un transfo Lundahl en sortie). Les cartes filles seront disponibles à des prix très raisonnables (de 30$ jusqu'à 100$ environ). Vous pourrez les commander prochainement sur le lien suivant: http://www.bigbearaudio.com/

  • Publié dans Matos

Thunderbolt, USB3.1, FW400... Le point sur la connectique

C'est un article que nous avions publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine et qui avait pour but de faire un point sur la connectique disponible à ce jour. Pour retrouver d'autres dossiers, tests, etc, n'hésitez pas à télécharger gratuitement nos magazines ICI.


Bien heureux ceux qui arrivent à s'y retrouver dans la myriade de câbles disponibles sur le marché de l'informatique. Alors que le choix se limitait il n'y a pas si longtemps que cela à l'USB et le firewire, ces derniers ont non seulement connus des variantes, mais aussi été victimes d’une concurrence féroce créée par de petits nouveaux venus redistribuer les cartes ! Nous vous proposons donc une petite visite guidée qui, à défaut de vous transformer en de véritables experts en connectique, vous permettra d’y voir beaucoup plus clair dans le joyeux bric à brac !

L’USB: une valeur sûre !

Bien que l'USB ne soit pas historiquement le tout premier moyen de transmission de données par câble (les anciens comme moi qui ont connu le SCSI sauront de quoi je parle), soyons clair: sorti en 1996, l'USB a été le moyen le plus économique de pouvoir relier des périphériques externes à nos bonnes vieilles machines (Mac ou PC). Outre son côté pratique et peu onéreux, il aura permis non seulement de connecter à chaud toutes sortes d'appareils (ce qui était une petite révolution à l'époque), mais aussi d'en démocratiser l'usage. Proposé dans différentes variantes après sa démocratisation (l'USB 1.1 lui succèdera rapidement), autant dire que les débits annoncés à l'époque étaient considérés comme plus que satisfaisants. Suivant le mode (Low Speed ou High Speed), le débit pouvait varier de 1,5 Mbits /s jusqu'à 12 Mbits /s). Mais c'est sous l'impulsion d'Apple et de son iMac G3 que l'USB va connaître un essor spectaculaire en ne proposant que cette connectique sur sa machine. Mais ça n'est que 4 ans après sa création que l'USB va faire un sérieux bon en avant en accroissant considérablement sa bande passante. L'USB1 flirtait avec les 12 Mbits /S ? Qu'à cela ne tienne, l'USB 2.0 offrira le débit stratosphérique de 480 Mbits /s. En 2008 c'est un nouveau pavé dans la marre qui est lancé avec l'avènement de l'USB 3.0. Alors que son «ancêtre» l'USB2 offrait 480 Mbits /s, le petit dernier propose un débit de 5 Gbits /s qui au final ne seront plus «QUE» 4 Gbits/s en vitesse réelle de transfert. En 2013 c'est le grand chambardement: l'USB3.0 nouvelle génération est baptisée USB3.1 et doublera tout bonnement le débit de l'USB3.0 pour culminer à 10 Gbits /s. Mais non content d'avoir réalisé cette prouesse, de nouveaux changements accompagnent ce nouveau type de connectique:

- Le connecteur change et peut-être utilisé dans n'importe quel sens (il est réversible)
- Il est compatible avec l'USB3.1 Gen2 Mode et l'USB Power Delivery (permet d'alimentation  un périphérique mais aussi d'en assurer le rechargement à partir d’un câble uniquement)
- Il permet de transporter aussi bien du signal audio que vidéo (technologie DisplayPort)
- La rétro-compatibilité est assurée avec l'USB3.1 Gen1, l'USB3.0 et l'USB2.0

C'est aujourd'hui cette connectique qui est communément appelée USB Type C (ses ancêtres ayant été baptisé avant lui type A et B). C'est en quelque sorte le câble multi-usage par excellence ! Alors que l'USB1 et l'USB2 avaient assez rapidement envahi le marché, l'USB Type C semble patiner un peu dans la semoule (et pas qu'un peu). Pourquoi ? Les machines proposant ce format de connexion sont assez peu nombreuses et tiennent dans un mouchoir de poche. Chez Apple on notera que le Macbook en est pourvu, mais que ce dernier ne profite pas de la totalité de la bande passante disponible via son câble dédié. En effet les 10 Gbits /s sont bien loin des 5 Gbits /s réellement disponibles.

L’USB injustement mal-aimé !

Même si dans ses premières versions l'USB ne pouvait prétendre à de grandes ambitions, force est de constater qu'avec ses héritiers, le scénario lui est nettement plus favorable. Autrefois en concurrence avec le Firewire 400 et 800, il a supplanté ces derniers en offrant une connexion stable et nettement plus rapide. Financièrement parlant, c'est aussi une technologie «bon marché» (mais dans le bon sens du terme). Aujourd'hui toutes les machines sont équipées de connecteurs USB, et ce quelque soit la gamme de prix. Néanmoins la désaffection des utilisateurs reste palpable. L'image de l'USB a du mal à redorer son blason. Pourtant les exemples en sa faveur sont légions ! De nombreux fabricants de cartes audio haut de gamme font appel à cette technologie comme Apogee, Antelope Audio, ou encore RME.

Firewire mon amour ...

Conçu par Apple en 1986, le Firewire (aussi appelé 1394), ne devint une norme qu'à partir de 1995. On peut le trouver sous deux patronymes différents: le FW400 et FW800. Offrant une connecteur différent en fonction du modèle de firewire disponible sur vos machines, les débits pouvaient atteindre 400 Mbits /s pour le premier et 800 Mbits /s pour le second. Le Firewire était en son temps la référence absolue, garantissant une connexion fiable et stable. Visuellement, impossible de faire la moindre confusion car les deux connecteurs étaient très différents l'un par rapport à l'autre. Le firewire présentait également l'intérêt de pouvoir être chainé (jusqu'à 63 périphériques par Bus), mais aussi d'être connecté / déconnecté à chaud (Hot Plug).

Pendant de nombreuses années, le Firewire aura tenu le haut du pavé et sera considéré à juste titre, comme LA référence incontestable. La faute à l'USB ? Certainement, bien que l'USB2.0 n'ait jamais été aussi performant que le Firewire. De la même façon que le SCSI ou encore le port ADB, Apple a décidé un beau jour d'en finir avec le Firewire, et de mettre soudainement un terme à son existence ! Après de nombreuses années de bons et loyaux services, l'ère de l'USB était venue ! Et voila sortie d’on ne sait ou, une innovation que l'on doit au célèbre fondeur Intel. Initialement baptisée «Light Peak». ça sera finalement la dénomination Thunderbolt qui sera retenue. La seule différence entre le Light Peak d'origine mis au point par Intel, et la version du câble Thunderbolt que nous connaissons aujourd'hui, c'est que ce dernier n'est plus qu'un simple câble électrique tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Initialement, Intel utilisait de la fibre optique pour ses câbles. D'ailleurs en utilisant la fibre, son créateur serait dans un futur proche, capable d'atteindre les 100 Gbits /s. Là ou certaines technologies pouvaient atteindre leurs limites et plafonner à des débits certains, le Thunderbolt lui, fait parler la poudre !

Même si dans sa première version (Thunderbolt 1), Intel et Apple annonçaient des débits déjà impressionnants de 10 Gbits /s, les versions précédentes allaient faire sensation. En effet le Thunderbolt 2 allait rapidement pointer le bout de son nez et offrir toujours 10 Gbits /s mais ce aussi bien en débit montant que descendant. Une prouesse qui mettait à l’époque déjà tout le monde d'accord ! Aujourd'hui le Thunderbolt 3 arrive en grande pompe et fait sauter les compteurs ! Le thunderbolt 2 faisait du 10 Gbits/ s dans les deux sens ? Et bien le Thunderbolt 3 double tout simplement la mise avec une bande passante capable d’offrir 40 Gbits ! Mais attention: (je dis ça pour ceux qui auraient le sourire jusqu'aux oreilles):

- Les 40 Gbits /s sont à partager entre les périphériques connectés sur le même Bus. Ce qui veut dire que si vous aviez potentiellement 6 périphériques qui consommaient en débit constant 10 Gbits chacun, ces derniers ne pourraient bénéficier au mieux QUE d'un peu plus de 6 Gbits /s (ce qui est déjà énorme).

Autre élément à prendre en considération: un périphérique plus lent que les autres dans la chaîne Thunderbolt connecté au même Bus, peut ralentir les autres plus rapides. La notion de position dans la chaîne de périphériques jouera donc un rôle essentiel dans la bande passante disponible sur un même Bus.

Visuellement, le port Thunderbolt ne paye pas de mine (à l'exception du symbole de l'éclair sur le câble), et pourrait être confondu par un novice avec un simple port USB (certes d'une taille plus modeste). Reste qu'en y regardant de plus près, on s'aperçoit que le connecteur n'est pas strictement rectangulaire. Outre le fait de pouvoir y raccorder un disque dur par exemple, sachez que cette technologie est en quelque sorte «multi-usages» (vous pourrez par exemple y brancher un écran). Il est même envisageable de chaîner jusqu'à 6 périphériques Thunderbolt de nature similaire ou différente). En fait la chose est rendue possible parce que le Thunderbolt offre tout bonnement du PCI Express via son connecteur propriétaire. Nous parlions du côté multi-usages du Thunderbolt ? Et bien sachez que vous pourrez même utiliser vos périphériques Firewire, USB, et Ethernet avec lui !

Cerise sur le gâteau ? La dernière mouture du Thunderbolt (la version 3 donc), utilise le même type de connecteur que l'USB Type C. Terminé donc le temps passé à chercher son câble ! Que vous ayez de l'USB Type C ou du Thunderbolt 3, vous pourrez utiliser le même câble, et ce dans n'importe quel sens (il est réversible) ! L'utilisation du Thunderbolt dans vos Macs est gérée en réalité par un contrôleur dédié (Thunderbolt Controller), lequel s'occupera de la gestion des différents flux qui transiteront par votre machine. Si les premières moutures du Thunderbolt n'avaient pas eu un engouement à la hauteur du bon technologique que cela pouvait représenter, il semble bien que la tendance s'inverse. La preuve avec des constructeurs comme LaCie, Apogee, Avid, ou encore Focusrite, (pour ne citer qu'eux), qui profitent au maximum de cette aubaine pour gagner en performances avec des systèmes toujours plus fiables et à faibles latences.


Un adaptateur sinon rien !

C'est bien beau tout ça me direz-vous, mais que faire lorsque l'on s'est saigné pour s'offrir des périphériques qui donnent encore satisfaction, mais qui ne peuvent être raccordés à nos ordinateurs faute d’avoir le bon connecteur ? Et bien c'est dans ce genre de scénario que les adaptateurs font leur apparition ! Autant être clair: certains fabricants ont fait des fortunes en proposant une «alternative» physique (à défaut d'être pleinement technologique) à tous nos maux.

En matière d'adaptateur, on trouve quasiment tout ! On vous fera croire que tout est possible avec en bonus, la possibilité de conserver 100% des fonctionnalités dont nous pouvions profiter jusqu'à maintenant. Et bien là encore, vous risquez d'avoir certaines surprises ! Faute d'avoir une interface native capable de prendre en charge le périphérique qui lui est raccordé, vous seriez spectateur de comportements plutôt disgracieux (problème de reconnaissance de l'adaptateur, problèmes pour monter un volume qui peut prendre plusieurs dizaines de secondes, etc).
Comme le laisse penser son patronyme, un adaptateur adapte la chose sans pour autant gruger la machine et faire comme si ! Pensez à une seule chose lorsque vous aurez recours à ce genre d'artifice: un adaptateur n'est pas là pour se substituer au connecteur qui vous manque. On pourra dire qu'à défaut d'être trait pour trait la copie conforme de l'originale, vous pourrez vous en servir par exemple en dépannage pour par exemple, récupérer des données sur un vieux disques durs se trouvant dans un boîtier Firewire.

Autre élément à prendre en considération: le fabricant de cet adaptateur. Sans vouloir fustiger certains, force est de constater qu'ils ne sont  pas toujours très scrupuleux avec le cahier des charges qui pourrait garantir une compatibilité parfaite avec nos machines. C'est d'ailleurs là qu'Apple fait souvent la différence (ça doit doucement ricaner en voyant que bon nombre de contrefaçons ne remplissent pas les fonctions les plus basiques) avec des soucis comme: des périphériques non montés, des problèmes d'alimentation, etc.

Partant de là, essayer autant que faire ce peut d'éviter le bricolage, et surtout, de faire l'acquisition d'un câble qui remplira toutes les conditions. Voici une petite liste d'adaptateurs Thunderbolt dont l'utilisation est validée et que vous pourrez vous procurer afin d'y connecter différents périphériques:

- Thunderbolt vers Firewire 800
- Thunderbolt vers Ethernet Gigabyte
- Thunderbolt vers VGA


Conclusion:

Face à un choix aussi pléthorique, un utilisateur peu avisé pourrait très facilement y perdre son latin. Mais là encore regardons les choses d'un certain côté (celui du «End User») et faisons une petite classification rapide en fonction des usages. Voici 3 cas de figures distincts:
Vous êtes un utilisateur lambda:

Vous êtes équipés en matériels informatiques comme la grande majorité des foyers (un ordinateur, une imprimante, un ou plusieurs disques durs externes, une tablette, etc.). Si vous vous cantonnez à un usage «standard» de vos périphériques, l'USB vous offrira tous les atouts. Rapide, fiable, et bon marché, c'est certainement la connectique qui aujourd'hui représentera le plus l'informatique «domestique». Avec l'USB3.0 vous aurez largement de quoi voir venir, et vous pourrez même transférer sans aucunes difficultés photos, MP3, et plus encore.


Vous êtes un musicien amateur possédant un home-studio:

Ce profil reste assez sensible car il peut en fonction de ses attentes, être plus ou moins exigeant en terme de performances. Si vous êtes un musicien «amateur» qui utilise Logic Pro X (ou un autre DAW) pour faire tourner des instruments virtuels avec de grosses banques sons, certaines technologies seront à proscrire. Oubliez l'USB2.0 et les disques à plateaux. Tournez-vous plutôt vers de l'USB3.0 ou mieux, avec un ou plusieurs disques SSD (Solid State Drive), pour profiter de la bande passante offerte par l'USB3.0, thunderbolt, etc.

Vous êtes un professionnel et la musique est votre gagne pain:

Voila certainement le profil le plus exigeant des trois. Ici l'improvisation n'a pas sa place, et autant dire que la bande passante représentera le nerf de la guerre. Outre un usage intensif de disques SSD pour répartir la volumétrie imposée par les plus grosses banques du marché (East West, Kontakt, etc.), une connectique adaptée de type thunderbolt semble remporter tous les suffrages. Le thunderbolt 1 n'ayant plus vraiment d'intérêt (il est comparable en terme de débit à l'USB3.1 avec ses 10 Gbits /s), le thunderbolt 2 ne semble pas être pour autant le candidat idéal. Outre ses 20 Gbits /s (en réalité 10 Gbits /s en débit montant et 10 Gbits /s en débit descendant), il n'a plus d'intérêt depuis l'annonce du thunderbolt 3 et de ses 40 Gbits /s.

Le thunderbolt 3: solution incontournable pour la MAO ?

«Oui et Non» (ça c'est une réponse de normand pas vrai) ! Mais allons un peu plus loin dans le détail:

- «Oui» si vous devez gérer conjointement à vos sessions audio, un flux vidéo en 4K. Dans ces conditions, et vu la taille des fichiers vidéo en ultra-haute définition, le Thunderbolt c'est l'arme absolue pour ne pas avoir le moindre lag à l'écran.

- «Non» si vous ne faites pas de musique à l'image. Aujourd'hui la grande majorité des éditeurs de très grosses banques sons faisant référence dans le monde de la MAO, fournissent leurs banques sur des disques durs externes USB3.0 (voir 3.1).

Le marché des ordinateurs reste assez frileux, et bien qu'Apple ait emboité le pas avec le Thunderbolt sur ses machines, force est de constater que l'engouement n'a pas été réellement au rendez-vous. Peu de fabricants ont suivi cette tendance. Autant dire que bien mal leur en aurait pris de le faire quand on sait que peu de temps après l'arrivée du Thunderbolt 1, «la pomme» annonçait déjà la version 2. Bien qu'assez jeune technologiquement parlant, le Thunderbolt représente certainement le futur de la connectique informatique. Rapide et fiable, autant le dire tout de suite, son avenir est assuré. Sauf si Apple nous sort de son chapeau un Thunderbolt 4 de derrière les fagots pour que nous mettions au rebut nos périphériques chèrement payés. Mais ça c'est une autre histoire ;)

La série Big Knob s'agrandit

Tout le monde connaît ou presque le Big Knob introduit par Mackie il y a déjà plusieurs années, lequel a rencontré un succès commercial phénoménal. Et bien Mackie étend sa gamme en proposant non seulement une évolution de celui qui figurait déjà au catalogue, mais aussi en déclinant son produit vers le bas avec 2 nouveaux modèles.

Le Mackie Big Knob Studio +: c'est le fer de lance de la gamme avec toujours les fonctions de monitoring bien connu de la version précédente, mais aussi l'intégration d'une interface audio USB (type B) 24 bit 192 Khz, 4 entrées ligne 1/4" TRS (venant de l'Onyx), 2 XLR - 1/4" combo (micro), A aux In, A XLR pour le Talkback externe, et 1 x 1/4" (cue). Vous pourrez contrôler jusqu'à 4 sources différentes et gérer jusqu'à 3 paires de moniteurs Stéréo.

Le Big Knob Studio: c'est une version "dégonflée" du Big Knob Studio +. On profite toujours de l'intégration d'une interface audio USB (type B) équipée de 2 entrées micros préamplifiées (venant de l'Onyx) et capable d'enregistrer en 24 bit 96 Khz, 3 entrées stéréo sélectionnables, 2 sorties stéréo sélectionnables, 4 sorties analogiques au format 1/4" (moniteurs A/B), 2 sorties analogiques 1/4", et une fonction de Talkback. On retrouve également des sorties casques, ainsi que quelques boutons (Mono, Mute, Dim, etc). Petit bonus, le Big Knob Studio est livré avec une version du logiciel Traktion de Native Instruments.

Le Mackie Big Knob Passive: c'est un contrôleur passif avec 2 entrées / sorties stéréo sélectionnables, 4 entrées / sorties au format TRS 1/4". Pas d'interface audio intégrée sur l'entrée de gamme de la série Big Knob.

Pour le moment aucune information n'a été dévoilée en ce qui concerne le prix. Plus de détails ICI.

Mackie Big Knob Studio+ chez Bax-Shop

Mackie Big Knob Studio chez Bax-Shop

Mackie Big Knob Passive chez Bax-Shop

 

  • Publié dans Matos

AudioWorkshop: Orchestral Library Toolbox

Voici notre test du DVD pédagogique réalisé par l'éditeur AudioWorkshop et publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine. N'hésitez pas à télécharger nos magazines gratuitement en cliquant sur le lien suivant ICI.


Rares sont les tutoriels dédiés aux librairies orchestrales. Alors que le gros du marché de la pédago est drainé par des sociétés comme Elephorm, Groove3, ou encore MacProvideo, d'autres acteurs proposent des produits capables de satisfaire notre soif d'apprendre. Justement, Les allemands d'AudioWorkshop viennent de commercialiser un  DVD de plus de 11 heures qui devrait faire de vous de véritables pointures des banques orchestrales sur ordinateur.regardons cela d’un peu plus près.


Avant de rentrer dans le vif du sujet, vous devez certainement vous demander qui peuvent bien être les gars de chez AudioWorkshop non ?  En réalité, ces derniers sont loin d'être de vulgaires débutants (oh que non) ! En effet, ils organisent depuis de nombreuses années des séminaires / sessions de formation tournant autour de différents domaines (mixage, mastering, etc), et sont par la même occasion centre de formation agréé Steinberg. Fort de cette expérience, AudioWorkshop nous propose aujourd'hui son tout premier DVD de formation avec plus de 11h de tutoriels pour apprendre à travailler avec des instruments virtuels orchestraux. Vous pourrez vous le procurer de deux façons différentes: la première en achetant le DVD-ROM (pour apprentissage tout en douceur  confortablement installé dans votre canapé), la seconde, en optant pour la version téléchargeable (c'est la grande mode du dématérialisé et c’est bien plus écoresponsable). Quelque soit votre choix, tous les tutoriels seront au format MP4 (H.264) et en résolution Full HD de 1920 x 1080 pour garantir une qualité de visionnage optimale.

Une formation de qualité

C'est souvent là que se font les différences entres différentes formations. Ici AudioWorkshop a fait appel à une personne référente et qui sait de quoi elle parle en la personne de Achim Brochhausen. Ce dernier est musicien de formation classique, professeur de piano mais aussi producteur et compositeur,. Il est également reconnu pour son expertise autour de la réalisation de musiques orchestrales sur ordinateur. C'est donc un argument qui pèse son poids et qui donne à  Achim Brochhausen une véritable légitimité.

Une vraie boîte à outils !

Après avoir consciencieusement visionné le DVD, je peux clairement vous dire que rien n'est laissé au hasard et que la grande force de cette formation est de pouvoir satisfaire aussi bien le musicien débutant que le plus aguerrit. Comme toute bonne formation qui se respecte, AudioWorkshop commence par le B-A-BA. Le premier chapitre intitulé «Basics» porte bien son nom car il va vous permettre non seulement d'acquérir en douceur les différentes notions qui seront abordées, mais aussi de les détailler pour qu'aucune ambiguïté ne puisse venir perturber votre apprentissage.

Dans un premier temps, vous allez apprendre à remplir les pré-requis minimum pour travailler avec des librairies orchestrales. Ensuite on vous montrera comment acquérir la bonne méthodologie pour utiliser des périphériques hardware externes. Une fois que vous aurez pleinement pris possession du «minimum vital», vous rentrerez enfin dans le vif du sujet en apprenant à différencier deux notions cruciales : le volume et l'expression. Une section à part entière sera d’ailleurs consacrée au «release» des samples (échantillons) que vous serez amenés à utiliser. Kontakt Oblige, vous aurez droit à une vidéo explicative sur la procédure d'installation et d’autorisation d'une librairie, mais aussi des explications détaillées sur l’utilisation de ses multi-sorties. Pour clore les 7 premiers tutos, vous apprendrez à réaliser votre premier template afin de gagner un temps précieux au fil de vos projets.

La seconde partie des tutoriels du chapitre «basics» sera quant à elle dédiée aux instruments et à leurs articulations respective. Afin de reproduire l'équilibre des timbres qui existe dans une formation symphonique, vous découvrirez dans le détail de quel façon "panner" (panning) les instruments. Les deux dernières sections de ce premier chapitre feront également la part belle aux paramètres d'effets de lieu  à considérer lorsque l'on utilise des instruments d'orchestre, mais aussi les différences entre les instruments seuls, les multi, et les instruments phrasés (runs).

Après la théorie, la pratique !

Une fois que vous aurez remis vos connaissances à niveau, vous aurez dans le second chapitre, l'occasion de «mettre les mains dans le cambouis» ! La première partie va en effet se pencher en détails sur la façon d'utiliser les différentes articulations. De nombreuses librairies de renom seront d’ailleurs mises en avant comme CineSymphony Lite de chez Cinesamples, mais aussi la VSL Special Edition. Différentes catégories instrumentales seront abordées comme: les cordes, les bois, les cuivres, ou encore les percussions. Audioworkshop met d'ailleurs un point d'honneur à ce que chaque élément traité soit illustré par des exemples pratiques et reproductibles sans peine.
La seconde partie de ce chapitre sera entièrement consacrée à un artifice que la musique aura très largement utilisé tout au long de son histoire: l'ostinato. Qui dit ostinato dit mouvement répétitif, et ici le sujet est clairement détaillé en long en large et en travers. En partant d'un motif (pattern) basique, le formateur vous montrera comment développer une structure rythmique et instrumentale. Il y ajoutera ensuite différents éléments comme une structure dynamique, jouera avec l'accentuation afin d’obtenir une interprétation plus réaliste, puis en profitera pour traiter une forme d'ostinato harmonique.

Comme si cela ne suffisait pas, l’auteur pousse le bouchon encore plus loin et touche à ce qui pourrait s'apparenter à un véritable cours d'écriture. Fidèle à une pédagogie bien ficelée et accessible, le formateur développe ses idées en partant de 4 types d'accords de base, puis vous expose quelques progressions d'accords typiques avec au passage, des explications sur la notion de couleur. Quantités d'exemples tous très bien pensés viennent mettre en évidence certaines progressions harmoniques et dynamiques particulièrement usitées. Alors que l’auteur venait de toucher le domaine de l'écriture en ce début de section, c'est à l'orchestration qu’il s’attaque pour clore cette seconde partie ! Vous découvrirez de quelles façons obtenir certaines couleurs en faisant appel à des combinaisons instrumentales bien précises.
Maintenant c'est à vous de jouer !

Les 3 dernières sections du chapitre 2 seront toutes dédiées à la mise en application de ce que vous aurez appris. Vous verrez ce que vos acquis vous permettront de réaliser avec une librairie orchestrale. L'auteur articule ses idées autour de 4 thèmes que sont: The Classic Epic theme, The Modern Epic theme, The Elegiac Ending, et The Modern Action theme.

Les deux rubriques suivantes traiteront des sections de vents, et de cordes. La première sera agrémentée d'exemples d'analyse harmonique afin que vous compreniez tous les mécanismes qui régissent ces instruments. Les exemples utilisés font référence à des contextes très variés allant de la musique Pop à la Soul, en passant par la musique Funk.

Concernant la section de cordes, le sujet est traité de la même façon mais avec les spécificités dues au type d'instrument. Vous apprendrez à réaliser une section complète mais aussi comment utiliser les différentes articulations (staccato, legato, etc). Deux autres exemples feront la part belle au disco, à la house music, mais aussi à l'association des cordes et des voix. Le dernier exemple traitera des transitions et vous donnera toutes les combines pour parvenir à vos fins ;)

Peaufinez-moi tout ça maintenant !

Le dernier chapitre abordera 4 sujets qui font vraiment la différence et qui montrent à quel point cette formation se veut complète et généraliste. Là ou beaucoup se seraient contenté du «service minimum» (pour avoir l'occasion de faire une version 2), AudioWorkshop élargit le sujet en vous expliquant de quelle façon passer de l’enregistrement MIDI à la partition. En effet, beaucoup d'entre vous souhaiteront peut-être éditer leurs propres partitions après avoir réalisé le mockup de leurs rêves. Et bien le sujet est abordé et vous expliquera en détails les différentes opérations nécessaires. Vous retrouverez également une rubrique consacrée au mixage et au mastering de musique orchestrale. Un exercice pratique montrant comment fabriquer des runs d'instruments vous sera dispensé et vous bénéficierez même de quelques recommandations autour des librairies dont vous pourriez avoir besoin en fonction de certains besoins spécifiques.

Conclusion

Plus qu'un simple DVD de formation, c’est un véritable prof particulier que vous aurez à la maison ! La force de ce produit réside avant tout dans la qualité de ses intervenants. Professionnel reconnu et évoluant depuis de nombreuses années avec succès, Achim Brochhausen vous donne toutes les astuces mais aussi le contenu pédagogique nécessaire pour que vous puissiez au plus vite évoluer avec succès dans la conception de mockups de qualité. Particulièrement bien illustré et foisonnant d'exemples, ce DVD est une mine d’or et fera de vous une fine lame de la réalisation de musiques orchestrales ultra-réalistes ! Proposée à seulement 59€, si vous ne deviez en acheter qu'un, Orchestral Library Toolbox serait sans aucun doute celui là !

Spécifications Orchestral library toolbox:
Tutoriels vidéo consacré à l’utilisation des instruments virtuels dédiés à l’orchestre, mais aussi à l’écriture / orchestration.
Durée de la formation: un peu plus de 11h de vidéos
Tarif: 59€ (disponible au format DVD ou téléchargeable)

Lien produit: www.audioworkshop.de

  • Publié dans Tests

Mac ou PC ? Les frères ennemis ?

Cette article a été publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine et vous propose un comparatif stricto-facto entre les "deux frères ennemis": le Mac et le PC. Ici, pas de discour partisan mais tout simplement un état des lieux pour ne pas se faire noyer par le marketing ! Pour retrouver d'autres articles sur le Mac mais aussi des bancs de test, des tutoriels, etc, n'hésitez pas à télécharger gratuitement nos magazines en cliquant juste ICI.

Voila un sujet qui risque de faire couler beaucoup d'encre (d'ailleurs j'en vois déjà près à bondir pour m’arracher le peu de cheveux qu’il me reste sur le crâne). Mais blague à part, j'ai voulu cet article le plus objectif possible, au delà de toutes querelles de clochers qui n'auraient pour conséquences que de créer des divisions. Essayons de faire mauvaise fortune bon coeur, et tentons d’éclaircir ce sujet épineux !

Alors: Mac ou PC ? Les comparaisons vont bon train, mais elles ont la fâcheuse tendance de n'être échafaudées que sur des arguments qui n'ont plus lieu d'être aujourd'hui. Historiquement, Apple a contribué à faire de l'informatique personnelle ce qu’elle est aujourd'hui (personne ne le contestera). Pendant longtemps, le Mac a conservé une certaine suprématie technologique (justifiée dans bien des cas): un système stable, des machines bien construites au design soigné, mais aussi une fiabilité éprouvée.

Côté tarifs, le Mac a toujours été à la hauteur des arguments qui jouaient en sa faveur. Bref ! Pendant longtemps, la marque aura été gage de sérieux en terme de conception, mais aussi en terme de fiabilité (un moindre mal quand on y met le prix non ?).

Mais un tournant marquera les esprits et surtout la marque elle même lors du passage à OS X, et l'abandon du processeur Power-PC au bénéfice du «moteur» made in INTEL. Les ennemis d'hier étaient comme par magie, devenus les partenaires les plus fidèles. Force est de constater que retourner sa veste est devenu depuis ces évènements, monnaie courante (et à plus d'un titre). Mais nous y reviendrons un peu plus tard ;-) Alors que «le grand duché» Apple était depuis des lustres un bastion inattaquable et donc imprenable, beaucoup se sont posés des questions. Alors que l'on nous ventait les mérites (complètement faux d'ailleurs) des Power-PC par rapport aux Pentiums de l'époque, et que Mac OS était lui aussi couvert de louanges, Apple décide de prendre un virage à 180 degrés dès le retour en grâce de son créateur (à croire que la bête s'était retournée contre son créateur). Alors que Mac OS venait de vivre ses dernières heures au bénéfice d'un système complètement nouveau. Euh, nouveau pas tant que ça puisque Steve Job a mis la main plutôt que le doigt dans le pot de confiture en allant se servir de Free BSD un Unix réputé pour poser les fondations d'OS X. Finalement Steve va parjurer les affirmations d'hier au sujet du Power-PC, en faisant acte d'adultère avec celui qu'il aura longtemps fustigé: Intel.

Je parcours depuis longtemps déjà les blogs soit disant spécialisés et qui font leurs gros titres avec des articles pompeux sur «Choisir un Mac ou un PC?», alors qu'ils ne sont même pas un minimum renseignés sur les arguments qu'ils avancent. Alors plutôt qu'un long discours, détricotons tout ça, et regardons ce qu'il en ressort réellement:

«Un Mac plante beaucoup moins et c'est la machine la plus sûre du marché».

Voila deux arguments «massue» que tout fan de Mac sortira d'entrée de jeu à un utilisateur de PC. Certes, la chose n'est pas complètement fausse (à défaut d'être complètement vraie d’ailleurs). Mais regardons les choses d’un peu plus près. Les PC représentent plus de 90% du marché mondial de l'informatique. Afin de garantir une compatibilité «plug and play» (ou quasiment), les versions successives des systèmes de chez Microsoft ont dû embarquer quantité de drivers.
Reste qu’aussi bien sur Mac que sur PC, pour peu que vous ayez du matériel un peu «exotique», vous devriez commencer à suer à grosses gouttes ! Mais les idées reçues ont tendance à persister, mais sachez que ce qui était valable hier ne l’est plus aujourd'hui. J'en veux pour preuve le fait qu'un audit de sécurité publié et réalisé par un organisme spécialisé dans le domaine de la sécurité, montrait qu'en 2015, les machines sous IOS et OS X étaient en tête des failles de sécurité. (source ICI). Là encore, quand on prétend que le Mac est plus sûr, il serait de bon ton de se documenter un minimum sur le sujet (surtout pour éviter de passer pour un idiot et d'être classifié geek première classe). :-)

«Apple fabrique ses machines et ne sélectionne que des composants de qualité».

FAUX archi FAUX ! Celui qui vous sort ça devrait  démonter un mac pour voir ce qu'il y a dedans plutôt que de parler pour ne rien dire. Apple ne fabrique (ou plutôt sous-traite la fabrication) de certains éléments de ses ordinateurs (et ces derniers sont loin d'être la partie névralgique de la machine).
- Le processeur ? Apple pioche chez Intel pour se fournir.

- La carte graphique ? soit la pomme utilise la partie vidéo intégrée dans les processeur Intel, soit elle fait ses courses chez AMD (comme sur le Mac Pro 2013 et ses  D300, D500ou D700).

- Les barrettes mémoires ? Pareil, Apple ne fabrique pas sa RAM.

- Les disques Durs ? Idem, elle se fournie chez les grands acteurs du marché.

Côté tarifs, heureusement que l'on a pas attendu Apple pour démocratiser l'informatique personnelle parce qu'il n'y aurait que les enfants des familles les plus fortunées qui auraient ouverts leurs startups ! :-)

«Mais alors que fait Apple me direz-vous ?»

Apple fait principalement du design, développe ses propres solutions logiciels, et fait de la R&D. En tant qu'intégrateur, la pomme fait la même chose qu'un Dell ou un Hewlett Packard finalement. Elle achète en quantité des composants informatiques, puis les assemble dans ses usines, ou délocalise carrément le process, en demandant à des unités de productions externes de le faire pour elle (je pense aux usines chinoises de Foxconn avec les iPhones par exemple). Apple fait donc essentiellement de la recherche et développement, même si elle produit aujourd’hui certains composants comme le boitier des Mac Pro 2013 par exemple.

Alors pitié redonnons à césar ce qui lui appartient vraiment, et arrêtons cette guerre ridicule entre le hardware PC et Mac, parce que la différence entre les deux est aussi grosse qu'une feuille de papier à cigarette.

«Apple offre gratuitement Mac OS X et ses mises à jour».

Alors là c'est la meilleure ! Vous croyez franchement qu'une société comme Apple fasse de la philanthropie à ce point, et que pour nos beaux yeux, elles nous fasse grâce de systèmes d'exploitation gratuits ? Vu le prix des machines, croyez-vous vraiment que l'on nous fasse cadeau de quoique ce soit ? La R&D se paye, et quand bien même un système ainsi que ses mises à jour vous sont proposées gratuitement, sachez qu'il n'y a pas mieux que des clients biberonnés pour les fidéliser au plus haut point.

Vous en connaissez beaucoup qui ont le courage de switcher d'une plateforme à l'autre en un claquement de doigt ? La plupart ont peur de l'inconnu (et c'est légitime).
Néanmoins reconnaissons à Apple une grande convivialité de ses produits. Cette accessibilité et cette simplicité d'utilisation en a fait une marque très «friendly». Tout est simple, et la force d'Apple a toujours été de proposer un workflow et une prise en main très bien pensée. De ce point de vue, les PCs peuvent paraître beaucoup plus austères même si là encore, les nouveaux systèmes réduisent de plus en plus l'écart qui subsistait il y a peu avec OS X. Donc qu'on arrête de nous prendre pour des lapins de 3 semaines ! Le prix de vente des machines inclus forcément celui de l'OS (ou alors qu'on me prouve le contraire).

«Le Mac est en avance sur son temps !»

Alors là je rigole :) Un exemple ? Le mac Pro 2013 qui est actuellement le vaisseau amiral de la marque et qui représente (ou plutôt est censé représenter) la vitrine technologique d'Apple. Depuis fin 2013 (date de sortie de cette machine professionnelle), plus aucune mise à jour. Pas d'upgrade processeur, toujours de la DDR3, pas d'USB Type-C, etc. Pour ce qui est de l'avance sur son temps, il faudra donc repasser, parce que le Mac Pro entrée de gamme équipé d’un Xeon 4 coeurs se fait plus que chatouiller par un iMac 27 pouces équipé d’un gros i7 à 3,5 Ghz !

On va me dire: «oui mais on trouve des écrans 4K et même 5K sur l'iMac». Oui, et la 4K s'est tellement démocratisée qu'Apple vient de sortir la 5K. En réalité ce sont des arguments marketing. Ces derniers agacent tellement les utilisateurs qu’ils se tournent vers d'autres plateformes. Pire encore pour Apple, ces mêmes clients finissent par attendre plusieurs années avant de changer de machine parce que lassés de voir des «normes» sans cesse renouvelées puis dépassées quelques temps plus tard. Apple a proposé en grande pompe le Thunderbolt qui peut après a été updaté en version 2. Aujourd’hui nous en sommes à la version 3 et en un laps de temps très court. Allez donc expliquer aux clients qui ont investi des milliers d'euros qu'il va falloir remettre la main au portefeuille pour être au goût du jour. Sans compter l'investissement dans les appareils qui tournent autour d'une activité professionnelle. Bref, trop de marketing tue le marketing (et les clients qui vont avec).

«Un Mac c'est plus beau, et les portables sont plus fins !»

Voila un argument qui tient debout. Il est vrai que chez Apple on propose une finition irréprochable. Mais à quel prix ? D’ailleurs la pomme n'est pas la seule à proposer ce type de finition (on retrouve sensiblement la même chose sur PC et à un prix qui va en conséquence). Bref, tout se paye et en particulier sur une finition «premium». Concernant la finesse des appareils, oui c'est fin. Reste qu'en terme de longévité, les Macs d'aujourd'hui sont loin d'avoir la même durée de vie que leurs glorieux aïeux. Pourquoi ? l'intégration et la miniaturisation à l'extrême ne permet pas un refroidissement optimal, ce qui hypothèque la durée de vie des composants. Personnellement, le côté esthétique m'importe peu (franchement on s'en fout). On ne prend pas un Macbook Pro ou un Mac Pro pour parader devant les copains. En général on achète une machine parce qu'elle répond à différents besoins et surtout, ce choix est conditionné principalement par les logiciels que l'on utilise. Dans un second temps on prêtera attention à des éléments comme: Les performances pour faire tourner ses logiciels préférés. Éventuellement la taille de la machine si vous souhaitez la transporter. «Le reste, excusez moi l'expression: c'est du pipi de chat !»

Dernièrement je m'étais amusé en lisant l'argumentaire de certains au sujet de la mobilité du Mac Pro 2013. Bien que de petite taille, autant dire qu'une fois soupesé, vous changerez littéralement d'avis. C’est qu’il pèse son poids le p'tit gars :) Si l'on rajoute tous les éléments qui viennent s'y greffer comme des périphériques externes en USB ou en Thunderbolt, il va falloir vous rendre chez le «docteur Gibeau» et assurer vos lombaires parce que vous aurez l'impression de trimballer des parpaings dans votre sac à dos :)

«Apple offre de nombreux logiciels dans son système d'exploitation».

Ah bon ? Mais quand on avance un truc pareil est-ce qu'on a été voir ce qui se faisait chez la concurrence ? La bibliothèque de softs sur PC n'a pas à rougir (tous logiciels confondus). Alors oui Apple propose Keynote, Garageband, etc., mais sur PC il existe aussi des équivalents (et aussi gratuits). Si vous prenez le bundle Open Office par exemple (vous aurez sous la souris l'équivalent de toute la suite Microsoft Office, et en mieux). J’entends certains me dire: «la suite office existe sur mac aussi». Celui qui s'est déjà servi du pack Office sur PC, deviendra complètement dingue en utilisant son équivalent sur Mac. Et puis je bayais pour le dire: combien d'utilisateurs utilisent au moins 20% des possibilités de leur OS ? Soyons sérieux, ils sont une poignée.

«Le catalogue Apple est beaucoup plus simple que sur PC».

Faux archi faux ! J'aurais même envie de dire qu'ils ont repris les mêmes process de configuration que les grands intégrateurs PC comme Dell ou autres. Aujourd'hui on peut, sur PC comme sur Mac, choisir les composants qui constitueront nos machines. D’ailleurs quelque soit la crèmerie, il y a de quoi en perdre son latin (surtout si l'on n'est un «Basic User» et qu'on n'y connait pas grand chose, voir rien du tout).

De ce côté là, Apple n'est pas pressée d'éclaircir les choses (comme la concurrence d'ailleurs). Et je ne parle pas des nouvelles pratiques de Cupertino qui poussent les futurs acquéreurs à  investir d'entrée de jeu dans une machine sur-boostée parce qu'après, vous ne pourrez plus le faire (barrettes mémoires soudées, etc., etc.).

Alors qu'est-ce qui ressort de tout cela me direz-vous ?

Attention, loin de moi l'idée de gratuitement descendre une marque qui reste encore à ce jour emblématique dans le monde de l'informatique. Néanmoins, et ce depuis quelques années (et plus particulièrement depuis que Steve Jobs nous a quitté), il semble que les choses aient bien changé. La course à la rentabilité et au renouvellement perpétuel de ses gammes de produits n'a eu pour seul objectif que d'assurer un matelas confortable à la pomme et à son actionnariat. Autrefois exclusivement centrée sur le monde des ordinateurs, Apple semble avoir perdu un peu de son ADN en élargissant à outrance son champs d'action. Hier les téléphones puis les tablettes, et aujourd'hui la montre et demain la voiture, force est de constater qu'à vouloir courir plusieurs lièvres à la fois, aujourd’hui l'âme d'Apple se meurt.

Alors qu'est-ce que le Mac aujourd'hui ?

Je vais certainement en froisser certains, mais à moins de me prouver le contraire, du côté hardware c'est un vulgaire PC. D'ailleurs il suffit de voir à quel rythme les Hackintoshs fleurissent pour s'en convaincre. Aujourd'hui les deux seules différences entre un Mac et un PC sont: le design- et le système d'exploitation. Mac OS X est un bon système, mais là ou Apple semblait encore irréprochable il y a encore quelques années, on commence à voir que la course à la nouveauté, ouvre la porte aux failles de sécurités et aux problèmes qui en découlent. EN effet, la course effrénée aux mises à jour (version d’IOS, etc) fait incontestablement baisser la qualité des développements. Autre élément important qui vient corroborer cet état de fait: le succès d'Apple. Et oui, qui dit succès dit plus de soucis. Là ou les faiseurs de virus et autres malwares ne sévissaient que sur PC, il semble qu'après l'engouement rencontré par les produits pommés, les mouches aient changé d’âne !

Faut-il acheter un Mac ?

Oui si vous avez l'utilité de logiciels que vous ne trouverez pas sur d'autres plateformes (Linux ou PC). C'est d'ailleurs certainement ce qui fait que nous sommes toujours fidèles à la marque. Reste que le futur reste bien sombre, et que certaines rumeurs semblent confirmer la volonté d'Apple de changer le coeur même de ses machines en se passant des processeurs Intel au profit de ses CPU maison. Bref, nous verrons d'ici là, mais arrêtons de faire du fanatisme inutile autour d'une marque quelle qu'elle soit, et recentrons nos réflexions autour d’éléments fiables pour élever le débat. Souvenez vous que ça n'est pas parce que nous aimons les pommes que nous sommes pour autant des moutons ;-)

QWANT défie Google !

Nous avions publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine un article concernant le moteur de recherche QWANT. Voici donc l'article dans son intégralité pour que ceux qui ne possèdent pas de Mac ou d'iPad puisse quand même en profiter ;) Pour retrouver tous les autres articles du N°1, n'hésitez pas à télécharger gratuitement ce dernier en cliquant sur le lien suivant ICI.

Nous allons sortir un peu du monde de la MAO et du Mac pour parler d'un domaine devenu incontournable aujourd'hui: Internet. Développé initialement à des fins militaires, internet s'est vu libéré de son exclusivité, et aura permis reconnaissons-le, de rapprocher les citoyens du monde entier en partageant toutes sortes de contenus (informations, vidéos, images, etc). Devant la masse colossale de données disponibles sur la toile, la hiérarchisation du net s'est faite via les premiers moteurs de recherches, lesquels se sont transformés en une sorte de supers bottins. En effet, une fois les contenus indexés selon certaines règles établies par les Yahoo, Google et compagnie), il ne nous suffisait plus qu'à utiliser des mots clés pour trouver ce qui nous intéressait.

Plusieurs géants ont compris rapidement l'intérêt d'un tel outil, et quelques petits malins ont eu l'idée d'en tirer de juteux bénéfices. Aujourd'hui, de tous les moteurs existants, il n'en reste que quelques-uns dont un qui monopolise la toile et le monde du net: l'américain Google. Soyons clair, il a été au fil du temps le plus prolifique mais aussi le plus novateur. Après avoir créé le moteur de recherche le plus plébiscité (je me demande toujours pourquoi il l'est), Google a su diversifier ses activités. Aujourd'hui les services les plus connus et les plus utilisés sont Gmail, Youtube, Google Maps, Google Shopping, Google Ads, mais aussi le système d'exploitation dédié aux appareils mobiles: Android. Une position aussi prédominante dans autant de secteurs d'activités pourrait avoir des effets pervers et c'est d'ailleurs souvent le cas. En effet, en indexant les données du web, Google stocke toutes sortes d'informations: vos images Facebook, mais aussi vos recherches via son moteur Google, etc. Si vous êtes les heureux utilisateurs de services Google sur mobiles, vous comprendrez tout de suite de quoi je parle (sinon jetez un coup d'oeil sur cet excellent reportage diffusé par la chaîne M6: http://www.6play.fr/m6#/m6/capital/11471292-google-au-c-ur-du-geant-qui-veut-changer-le-monde

Autre effet néfaste du moteur américain: Google à mis au point ses méthodes de classement dans le but de favoriser avant tout ses produits et services. Les cookies qui s'installent sur votre ordinateur permettent en quelque sorte de vous pister et de vous "profiler" pour vous proposer des résultats ciblés en rapport avec vos recherches. Bref, le rêve absolu de tous les annonceurs de la planète !

La plateforme Google Shopping est aussi un problème car elle empêche qu'une concurrence bénéfique se mette en place et soit en faveur du consommateur. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il faut payer pour figurer dans Google Shopping. Plus fort encore, la pertinence des résultats n'est pas toujours à votre avantage car les tarifs ne sont pas toujours les plus bas (un comble pour un comparateur). Pour Google Ads c'est exactement le même combat. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce service de publicités dédié aux annonceurs, je pense que vous n'avez pas pu échapper aux liens commerciaux proposés en tête de page des résultats de vos recherches sur Google. Là encore, c'est comme au marché, pour profiter de ce service, il faut payer sa place (mais jusque là pas de problème).

Bref, tout est prétexte à faire du fric mais ça n'est pas forcément sur ce terrain que nous jetterons la pierre au géant américain (personne n'est dupe et tout commerce doit-être rentable). Reste qu'en terme de vie privée, c'est là que le bas blesse. D'ailleurs la commission européenne ne s'y est pas trompée: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/04/18/la-commission-europeenne-declare-la-guerre-google/. Le géant américain a pris en effet la mauvaise habitude de stocker quasiment tout nous concernant, et se sert de ces données à des fins de profilage. En effet si l'on connaît vos centres d'intérêts, il sera tout de suite plus facile de vous proposer du contenu en rapport avec eux.

Autre danger, la position dominante du géant américain pourrait lui permettre de faire la pluie et le beau temps avec n'importe quel acteur du web en réduisant sévèrement par exemple le trafic vers ce dernier. N'oubliez pas que tout le monde passe par un moteur de recherche pour trouver ce qu'il cherche, et ça tombe bien puisque Google représente 8 requêtes sur 10. Aujourd'hui on sait que de nombreux sites ont jeté l'éponge et mis fin à leurs activités commerciales parce qu'ils finissaient en fond de pages de Google Shopping par exemple. Bien qu'à ses débuts le service était gratuit, ce dernier est très vite devenu payant et autant dire très rentable.

Mais comment ça fonctionne ?

Voici un exemple concret: vous faites une recherche sur Google. Des produits apparaissent en correspondance avec vos critères de recherche sous la forme de lien commerciaux. Si vous cliquez dessus, l'annonceur (un magasin comme Thomann par exemple) doit s'acquitter d'une somme "X" auprès de Google. C'est un système qui coûte un bras aux magasins qui se servent de ce service, mais qui exclus aussi d'emblée ceux qui ne peuvent se l'offrir. L'expression "pas d'bras pas d'chocolat" prend tout son sens ici. Je ne sais pas si vous y avez prêté attention, mais une petite phrase figurant en bas de page de google shopping m'a toujours intrigué (mais peut-être qu'elle est sujette à une interprétation différente d'une personne à l'autre ?):

"Google est rémunéré par ces marchands. Le montant versé constitue l'un des facteurs utilisés pour classer ces résultats. Les prix affichés incluent la TVA et les frais applicables. Les frais de port peuvent varier en fonction de la destination et du mode de livraison sélectionnés."

Est-ce que cela veut dire que c'est celui qui paiera le plus qui sera le mieux référencé, et que par conséquent ses produits seront présentés en tête de liste ? Je vous laisse en juger par vous-même.

Si l'on prend en considération tous les éléments cités précédemment, on peut légitimement se demander si cette situation de monopole n'est pas dangereuse pour nous autres utilisateurs. La question a donc le mérite d'être posée.

Quelles alternatives choisir ?

Une fois que l'on s'est fait sa propre opinion, il faut savoir qu'il existe des solutions de contournement ! D'ailleurs la solution est pour une fois bien de chez nous et a été développée par 3 français. Son nom ? QWANT. Mais qu'est-ce que c'est au juste ? c'est un moteur de recherche à part entière et qui propose des services parfois similaires à Google, mais avec les points qui fâchent en moins ! En effet, le respect de la vie privée est un élément fondateur de QWANT (les serveurs ne stockent pas vos données). QWANT joue cartes sur tables, et ses CGU sont suffisamment explicites à ce sujet pour que tout le monde comprenne comment cela fonctionne. Donc au menu pas de pistage, pas de filtrage sur vos résultats de recherches, donc en bref, que du bonheur. Avec 10 millions de requêtes jour et un futur moteur destiné aux enfants testé par l'éducation nationale (QWANT Junior), autant dire qu'il a de sérieux arguments pour séduire le plus grand nombre.


Comment se finance QWANT ?

Le moteur de recherche se rétribue assez simplement finalement. Exemple, vous souhaitez acheter un appareil photo. Vous cherchez le modèle de votre choix sur QWANT. Des liens commerciaux vous sont proposés en tête de page façon Google, mais à la différence de Google Shopping, l'annonceur ne rétribuera pas QWANT au clic, mais uniquement si une vente est réalisée via le lien que vous aurez cliqué. Vachement plus équitable à mon sens car QWANT est récompensé pour son rôle de commercial.

Et maintenant à l'usage ça donne quoi ?

Quand on envisage de faire le switch entre une solution utilisée depuis toujours, et une toute nouvelle, force est de constater qu'il est parfois difficile de changer (et oui on prend certaines habitudes). Sans être révolutionnaire dans la façon d'utiliser un moteur de recherche, QWANT propose non seulement une solution quelque peu novatrice dans la présentation des résultats, mais aussi beaucoup plus respectueuse de notre vie privée. Après plusieurs mois d'utilisation intensive, autant dire qu'aujourd'hui je ne ferais pas machine arrière. La pertinence des résultats est à mon avis aussi bonne qu'avec Google même si l'on constate parfois quelques différences minimes. Petit détail qui pourrait en dérouter quelques-uns, QWANT ne propose pas de pagination (vous savez les interminables paginations disponibles en bas de page de Google). Par contre le moteur alternatif vous indique qu'il serait plus judicieux d'être plus précis dans le choix de vos mots clés pour une recherche plus pertinente. En soi la pagination n'est vraiment pas utile. D'ailleurs vous arrive-t-il d'aller au delà des 3 ou 4 premières pages ? ;-)

Bref ! Je l'ai adopté avec un tout petit temps d'adaptation (il faut se faire à tout), mais les arguments de QWANT sont bien là et ils contrastent sévèrement avec cette volonté de Google à constamment nous faire glisser dans un monde ou seul le géant américain aurait la main. Mieux vaut vivre un seul jour dans la peau d'un lion, que 100 jours dans la peau d'un mouton !

  • Publié dans Tests
S'abonner à ce flux RSS
Links to Best Bookmaker Bet365 it The UK

Réseaux Sociaux


 

Our website is protected by DMC Firewall!