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Filtrer les éléments par date : mardi, 31 janvier 2017

GPU contre CPU: le match !

Vous avez surement remarqué que depuis quelques temps, les processeurs de dernière génération ne font plus la course aux Méga-Hertz comme il fut un temps. La faute à qui ? Certainement à une philosophie différente (multiplication des coeurs oblige), mais aussi à des contraintes techniques (finesse de gravure, etc). Alors faisons un petit état des lieux et essayons d’entrevoir ce que nous réservera le futur !

Gordon si tu nous entends ...

Avant de rentrer dans le vif du sujet, faisons un petit retour en arrière pour parler d'un personnage clé dans l'histoire de l'informatique: Gordon Moore. Derrière ce patronyme assez commun se cache en réalité le cofondateur d'Intel (oui oui la même société qui produit les processeurs de Macs et de PCs). Dès 1965, Gordon Moore affirma que la puissance des ordinateurs allait croître de façon régulière grâce aux capacités d'intégration toujours plus avancées des transistors. Il ira même jusqu'à dire que la puissance des machines doublerait tous les 18 mois (chose qui s’avéra tout à fait juste). C'est d'ailleurs suite à ces déclarations que l'on se mit à parler de « loi de Moore » (rapport à Gordon, vous l'aurez compris).



Mon processeur ? C'est le plus rapide !

Pendant des décennies, on assista à une véritable course aux Mega-Hertz. Tous les fondeurs de l'époque se mirent à se tirer la bourre. Alors qu'Intel régnait en maître absolu sur le monde des processeurs, AMD fit un jour son entrée sur ce marché et pris même un temps le dessus sur ce dernier. Après une période de disette, Intel repris la main avec le Pentium 4 (le même qu'Apple fournissait aux développeurs pour préparer la sortie de ses premiers Mac Intel). Aujourd'hui, entre AMD et Intel, autant dire que « la messe est dite ». Le second règne en maître absolu sur le monde des processeurs (I3,  i5, I7, Xéons, etc.), alors que l’autre tente tant bien que mal à survivre.


Mais depuis quelques temps, les fréquences de nos CPU stagnent. La faute à qui ? Certainement pas aux fabricants qui aimeraient pouvoir faire parler la poudre, mais tout simplement au fait que la fameuse « loi de Moore » n'est plus d’actualité. Et oui, qui dit intégration d’un plus grand nombre de transistors dit aussi miniaturisation. Mais pour miniaturiser toujours plus, il n'y avait pas 36 solutions: il fallait graver plus fin ! D'autres part, la dissipation calorifique et la consommation électrique présentaient également un problème. Alors que certaines limites semblaient avoir été atteintes, de nouvelles évolutions ont vu le jour. La fonction Turbo-boost d’Intel offre par exemple possibilité de solliciter un peu plus nos processeurs pendant une durée limitée afin obtenir un supplément de puissance de calcul.

La multiplication des petits pains !

Ne pouvant augmenter la fréquence à l’infinie, les fondeurs ont repensé l’architecture de leurs processeurs. Les premiers à dégainer ont été les ingénieurs d'IBM avec le tout premier processeur multi-coeur commercialisé en 2003. Cette nouvelle architecture sera reprise ultérieurement par d'autres acteurs majeurs du monde de l'informatique comme SUN ou encore HP. Mais il faudra attendre 2005 pour qu'AMD et Intel sortent leurs premiers modèles (des bi-coeurs). Il faut bien reconnaître que l'architecture multi-coeur était particulièrement novatrice et qu’elle ouvrait des perspectives encore insoupçonnées en terme de puissance de calcul. Le principe était relativement simple: si l’on ne peut pas augmenter la vitesse d’un processeur, on va en mettre plusieurs pour obtenir un regain de puissance.

Depuis, c'est la course au nombre de coeurs. On trouve (à l’heure ou j'écris cet article), des processeurs allant de 2 à 12 coeurs. Parallèlement à cette nouvelle architecture, Intel a développé une fonction particulièrement intéressante et qui fait encore aujourd'hui toute la différence: l'Hyper-Threading (appelé aussi HT). Le premier processeur d'Intel à avoir profité de cette technologie était le Pentium 4 Northwood. Pour simplifier les choses et ne pas vous embrouiller l'esprit, sachez qu'avec cette prouesse technologique, le fondeur vous permet de doubler le nombre de coeurs. Si vous possédez 2 coeurs physiques, vous pourrez grâce à l’Hyper-Threading, profiter de deux autres coeurs logiques. Ainsi, certains i7 ou encore les Xéons, peuvent offrir 8 coeurs (dont 4 logiques) ou encore 24 coeurs  (dont 12 logiques !). Nul besoin de vous faire un dessin: pour peu que vous utilisiez une application capable de gérer le calcul parallèle, vous allez faire parler la poudre !

"Euh, c'est quoi le calcul parallèle m'sieur ?"

Là encore, je vais simplifier les choses pour que vous puissiez assimiler le principe. Imaginez que l'on vous demande de trier des documents. Si vous êtes la seule personne à travailler vous allez mettre un certain temps. Mais si vous êtes deux ou plus, vous allez considérablement faire baisser le chrono. Voila une représentation certes simpliste de ce procédé, mais c'est à peu près ce qui se passe dans la réalité. Aujourd'hui de nombreuses applications (professionnelles ou non), ont massivement recours à cette fonction. Couplée à l'hyper-threading, les performances s'envolent en fonction du nombre de coeurs engagés dans la bataille.

Bien que l'architecture multi-coeurs soit un succès, nous pourrions bien connaître un revirement de situation. Si aujourd'hui les processeurs restent massivement multi-coeurs, ces derniers pourraient bien démocratiser une philosophie complètement différente. En effet, si la loi de Moore a vécu, les contraintes techniques comme la miniaturisation, la gravure, ou encore la la consommation d'énergie, pourraient bien avoir raison de l'évolution des processeurs. La solution: les GPU (Graphics Processing Unit).

Le GPU ? C’est plus fort que toi !

J'en vois déjà ricaner mais lisez la suite et vous changerez d'avis ! ;-) Tout d'abord qu'est-ce qu'un GPU ? Et bien c'est un processeur dédié et spécialisé que l'on retrouve sur une carte graphique, mais aussi sur une carte-mère ou encore au sein même d’un processeur. Initialement, ce dernier ne servait qu'aux fonctions d'affichage. Qui dit spécialisé dit hautement performant, et ce dans un certain nombre de tâches comme le rendu 3D, ou encore la décompression vidéo. Nombreux sont les fabricants à évoluer sur ce créneau et autant dire que la concurrence est rude.

Quand on pense carte graphique, on pense immédiatement à NVIDIA ou encore à ATI (même si d'autres comme Matrox ou S3 Graphics occupent eux aussi le marché). Mais la différence entre CPU et GPU ne s'arrête pas là. En effet, les GPU sont non seulement conçus sur les bases d'une architecture massivement parallèle, mais offrent aussi un plus grand nombre de transistors et de coeurs de calculs qu’un CPU. Pour vous donner un ordre d'idée, là ou le plus gros processeur de chez Intel (un Xeon), offre 12 coeurs, la dernière carte-graphique de chez NVIDIA (la TITAN X), vous en donnera ... 3584 ! Autant dire que c’est le K.O dès le premier round !

Et AMD dans tout ça ?

Le fondeur américain (anciennement ATI), se retrouve sur un marché ultra-concurrentiel. Proposant des solutions graphiques grand public mais aussi professionnelles, AMD est depuis quelques temps, distancée par son concurrent direct. Étrangement, Apple a choisi AMD plutôt qu’NVIDIA pour équiper ses machines. Si les performances sont nettement en faveur de cette dernière (il suffit de comparer les dernières GeForce GTX 1070 et Radeon RX480 pour s’en convaincre), la seule explication qui pourrait justifier ce choix doit être une histoire de gros sous. Peut-être qu'Apple arrive à préserver une marge conséquente en piochant dans le catalogue d'AMD en ayant des tarifs plus compétitifs que chez NVIDIA ? Personne n'est à même de le confirmer, mais personne n'est en position de pouvoir dire le contraire non plus !


Et alors ?

Et bien c'est justement là que les choses deviennent particulièrement intéressantes. Alors que nous atteignons pratiquement les limites de nos processeurs, la solution pourrait bien venir des GPU. Incroyablement plus puissants que des CPU (même lorsqu'ils sont plusieurs sur une même carte-mère), ils ont largement fait leurs preuves. Saviez-vous par exemple que les GPU étaient couramment employés dans les fermes de calculs ? Que ce soit dans la recherche, la biologie, ou dans tout autre domaine demandeur de puissance, ils sont incontournables.

« Metal » fait son chemin ...

Là ou certains logiciels font déjà usage du système « CUDA » de chez NVIDIA permettant au GPU de venir en soutien des tâches de calcul du processeur, Apple boude les solutions déjà présentent sur le marché. Mais il y a quelques temps déjà, la pomme a dévoilé sa solution maison baptisée « Metal ». Si l'on voulait faire un parallèle rapide avec des solutions existantes, nous pourrions la comparer avec « Direct3D » de Microsoft. Pour être bref, « Metal » permettrait de créer un pont entre les applications demandeuses de ressources, et votre carte graphique. Apple a annoncé « Metal » pour la première fois sur IOS 8 (comme quoi les utilisateurs d'IOS sont souvent servis les premiers), mais on sait aussi qu’El Capitan (10.11.x) en a été également pourvu. Cette solution est actuellement utilisée pour booster les performances graphiques de vos Macs (notamment en matière de jeu), mais serait susceptible d'évoluer dans le futur à pas de géant pour être utilisable dans d’autres contextes !

Apple semble avoir la ferme intention de donner aux développeurs n'ayant pas un niveau de compétences élevées, la possibilité d’accéder à une interface de programmation d'applications ou d'API, et donc de profiter de l'accélération graphique matérielle. Imaginez votre application favorite prendre un sérieux « coup de pied au cul » grâce aux ressources inutilisées de votre carte graphique ? Quand on sait que l'on a parfois « sous le capot » des unités graphiques très performantes et qu'elles ne servent qu'à afficher nos applis favorites, on se dit que le potentiel est énorme !

Le train est en marche !

Après la lecture de cette article vous aurez certainement une idée plus précise des formidables ressources inexploitées de votre GPU. Aujourd'hui, il suffirait d'un rien pour qu'une simple impulsion d'Apple lance « les hostilités » et démocratise l'usage de « Metal ». Les avantages seraient multiples, et ouvriraient de nouveaux marchés (et en fermeraient aussi au passage). Adieu l'usage de cartes DSP dédiées comme les UAD-2 et consorts et gloire aux formats natifs ! D’ailleurs Apple aurait tout à y gagner:

* Ne fabricant pas les processeurs de ses Macs, la pomme pourrait passer sur des solutions propriétaires comme les processeurs A9 par exemple, et intégrer « Metal » pour booster ses applications.

* Sur une machine de type Mac Pro, Apple pourrait proposer une unité financièrement plus accessible et tout aussi performante. Fini les Xéons hors de prix (un i7 suffirait), fini les 2 cartes graphiques pour le modèle « entrée de gamme » (une GeForce GTX1080 suffirait à donner des perfs stratosphériques !).

Désormais la balle est dans le camp d’Apple et ce pour deux raisons: avant tout nous redonner espoir (la communauté de la pomme en aurait vraiment besoin), mais aussi marquer sa différence sur le marché Pro qui se sent cruellement abandonné (Mac Pro à la ramasse, etc). Apple devrait prendre conscience d’un dernier élément loin d’être anodin: certes, on ne vit pas dans le passé, mais il ne faut pas oublier pour autant que c'est lui qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui.  Alors vivement le sursaut d'orgueil, car faute de quoi, les aficionados de la première heure pourrait bien changer de bateau et voguer vers d’autres horizons.

Hip-Hop Offbeats MIDI

Quand il s'agit de timing, il n'y a pas de demi mesure: c'est en place ou c'est à côté ! Certains auront tendance à aller plus vite que la musique, et d'autres seront toujours en retard. Mais d'autres comme Hampus Sjöstedt, iront s'aventurer dans des paysages rythmiques complètement nouveaux. Voila ce qu'il en dit: « Personnellement, j'ai réalisé que j'atteignais le vrai groove lorsque j'abandonnais toutes mes inhibitions et que je laissais tout simplement la musique être ce qu'elle est». Toontrack propose avec cette tout nouvelle collection de  grooves MIDI toute la philosophie rythmique et l'ADN du batteur suédois Hampus Sjöstedt. Il couvre d'ailleurs une large gamme de styles hip-hop. Avec Hip-Hop OffBeats, vous vous aventurerez hors des sentiers battus, vers un territoire inexploré. Si vous osez casser les codes, peindre en dehors des lignes, mais aussi utiliser des couleurs assez peu conventionnelles, cette collection est faite pour vous ! Comme à son habitude, Toontrack propose Hip-Hop OffBeats MIDI à un prix dérisoire (seulement 25€). Pour plus de détails cliquez sur le lien suivant ICI.

Macbook Pro 2016: la bonne affaire ?

On l'attendait comme le messie et c'est avec une excitation extrême que beaucoup d'entre nous ont suivi l'évènement lors de la keynote du 27 octobre dernier. Avec un Mac Pro à la dérive et une gamme quelque peu moribonde, Apple se devait de réagir en proposant de nouvelles machines. C'est chose faite en commençant par les portables. Décryptage et passage à la moulinette du petit dernier ;)

Estampillé Pro, cette machine aura toujours été le fer de lance de la marque sur le créneau des portables haut de gamme. à l'instar du Mac Pro, le Macbook Pro a toujours été une sorte de vitrine technologique. Bénéficiant d'un design unique et de performances à l'avenant, cette machine était a toujours représenté le saint Graal pour les clients dont la mobilité était le maître mot, mais pour qui les besoins en ressources étaient aussi un point important.

Regardons "la bête" d’un peu plus près !

Visuellement, il a l'allure d'un Macbook Pro standard avec comme différences flagrantes: la possibilité de choisir entre deux coloris (gris sidéral ou argent), l'intégration de ce qu'Apple appel la "Touch Bar" (mais nous y reviendrons plus loin dans cet article). Ce qui ne saute pas aux yeux au premier abord ce sont les 14% d'épaisseur gagnés sur le modèle précédent (à ce niveau-là c'est un exploit). Alors deux questions me viennent immédiatement à l'esprit:

* 14% plus fins ? était-ce bien nécessaire ? On verra plus loin dans cet article que ce choix est plus que contestable.

* Petit détail: la pomme lumineuse sur le couvercle a disparu. Certes ça n'a pas d'incidence, mais c'est encore une rupture avec ce que nous avons pu connaître jusqu'à ce jour.



Apple a également agrandi de façon conséquente le trackpad qui voit sa surface doublée. Les hauts-parleurs ont eux aussi changé de place et se retrouve au même niveau que le clavier et le trackpad. L'écran reste quand à lui similaire en ce qui concerne la taille et la définition avec selon Apple, un meilleur contraste que la version précédente.

Les constatations les plus flagrantes se font finalement à l'oeil nu, et autant dire que le choc est à la hauteur du prix ! Pas de port sd (achetez un adaptateur),pas de port USB (achetez un adaptateur), pas de port ethernet (achetez un adaptateur), pas de display port (changer le cable qui coute la bagatelle de 60€). Comme Apple ne livre pas de câble USB-C/ lightning vous aurez également besoin d'un adaptateur pour votre iPhone. Notez qu'en cas de changement de câble USB, il vous sera impossible de le brancher sur un chargeur. Par contre le port casque est toujours présent (l'honneur est sauve?) lol

La "touch Bar": une révolution ?



Voila ce qui selon Apple justifie le slogan « Hello Again » sensé faire office de rabatteur pour tous les fans de la marque. Visiblement, les choses ne semblent pas avoir eu l'effet escompté. Les démos successives via des logiciels bien connus comme Final Cut Pro, ou encore Photoshop, ont laissé perplexe pas mal de monde. En effet, quel est l'intérêt d'avoir un aperçu de flux de photos sur une barre minuscule de près d'un centimètre de haut ? Les DJs vont-ils accepter de scratcher sur cette innovation « pommesque » ? Surement pas parce que c'est non seulement inexploitable, mais aussi carrément contreproductif. La pomme a-t-elle pris le temps de tester et d'estimer avec les personnes concernées, l'intérêt de cette fameuse Touch Bar ? Détail qui a son importance: Apple n'autorise pas via cette dernière de commandes de type copier / coller, sauvegarder, fermer, etc.

Autre gadget intégré dans la « Touch Bar »: Le Touch ID. Si cette solution est moins discutable (elle offre une certaine simplicité dans l'utilisation par exemple d'un moyen de paiement comme Apple Pay). Gageons qu'à cette occasion, Apple en profite encore une fois pour favoriser la pénétration et donc la diffusion de sa vision du paiement sécurisé. Diffusé ou en passe de l'être sur tous les produits de son catalogue, voila comment la pomme impose ses solutions aux forceps pour en faire une norme incontournable. Rien ne dit qu'un beau jour Apple ne se décide pas à facturer ce service comme le font Paypal ou d'autres aujourd'hui. Bref, souriez, vous venez de vous faire croquer ! lol

Notre opinion ? La « Touch Bar » est un gadget inutile. Pourquoi ? Parce qu'au niveau workflow et en condition d'utilisation réelle, l'oeil doit être sur l'écran et pas ailleurs. Le fait de déporter l'attention est une mauvaise chose en terme d'ergonomie. Et encore, je ne prends pas en compte le fait qu'en fonction du logiciel, cette dernière s'adapte et vous propose des options personnalisées. Ici pour prendre ses habitudes il va falloir franchement se faire des noeuds au cerveau !

Maintenant on soulève le capot !

Apple a annoncé que son tout nouveau Macbook Pro 15 pouces était équipé désormais d'un processeur Intel i7 quadcore de 6ème génération. Sur le moment je n'ai pas percuté, mais finalement ce Macbook Pro 2016 est bel et bien déjà en retard technologiquement parlant par rapport à la feuille de route d'Intel. La dernière architecture annoncée étant KabyLake (et non SkyLake), Apple nous refait le même coup qu'avec le Mac Pro 2013. Alors certes Kaby Lake n'est pas encore disponible mais va l'être incessamment sous peu. Alors quitte à poireauter pendant des années pour sortir une toute nouvelle machine, pourquoi ne pas aussi en profiter pour proposer le dernier cri en terme de processeur ?

Côté performances, le haut du panier offre un i7 quadcore (donc 4 coeurs physiques + 4 autres logiques). Une option à 240€ vous permettra d'augmenter légèrement la fréquence initiale ainsi que celle du turbo Boost (2,9Ghz au lieu de 2,7Ghz et 3,8GHZ au lieu de 3,6GHZ en Turbo Boost). Très honnêtement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! Donc sur ce critère, et en comparaison avec la génération précédente, la différence de performances ne nous fera faire finalement qu'un saut de puce (il ne faudra pas s'attendre à plus).

16Go et puis c'est tout !

Quand on parle de machine Pro ou s'attend à pouvoir utiliser des logiciels particulièrement gourmands en ressources CPU mais aussi en mémoire vive. Le Macbook Pro propose d'entrée de jeu 16Go de RAM ce qui est très correct, mais quid des logiciels de 3D et autres qui réclament des machines survitaminées avec le plus de RAM possible ? Et bien Apple répond tout simplement par la négative. Cette réponse est pourtant facilement compréhensible. Pour faire plus fin il faut nécessairement faire des sacrifices, et ce sont les barrettes de RAM qui en ont fait les frais ! C'est donc sur l'autel du design et de l'autonomie qu'Apple a sacrifié les possibilités d'upgrades de son nouveau Macbook Pro. Argument invoqué: une configuration offrant 32 Go de RAM consomme 11,85W ce qui aurait fait chuter l'autonomie de « la bête ». Mais de qui se moque-ton ? Qui n'a jamais eu le réflexe de brancher sa machine sur une prise secteur à l'annonce d'un message signifiant « une batterie faible » ? Voila encore des questions qui visiblement ne se sont pas posées sous le pommier ! Encore une preuve criante que le Design a pris le pas sur les critères fondamentaux réclamés par les clients sur une machine estampillée « Pro » !

LES OPTIONS:

l'option i7 est facturée 380€ de plus que la version "de base" cadencée à 2,6Ghz, mais pour quel bénéfice: 0,3Ghz de mieux en mode normal ou en turbo-boost.

Livré avec un SSD de seulement 256Go (à 2699€ le bout c'est vraiment dommage), si vous voulez passer à 512Go, il vous en coûtera la bagatelle de 240€ de plus. Les plus fortunés pourront se tourner vers des options de stockage à 1 To voir même 2 To, toutes quasiment inaccessibles aux bourses les plus modestes (+720€ pour le 1 To et jusqu'à 1680€ pour le 2 To soit le prix d'une machine pour ce dernier). En démontant le nouveau Macbook Pro 13 pouces, iFixit a remarqué que le SSD interne était assez facilement démontable mais que ce dernier possédait un contrôleur maison. Serait-ce pour nous obliger à nous rendre dans l’Apple Store le plus proche et ainsi en acheter un « validé » par la marque ? Je vous laisse vous faire votre opinion sur la question sachant qu’ample ne fabrique pas les SSDs qu’elle intègre dans ses machines. Mais le pire reste à venir car le Macbook pro 15 pouces équipé d’une Touch Bar possède lui un SSD soudé ! Ici il faudra obligatoirement choisir la bonne capacité de stockage parce qu’après il sera trop tard !

Toujours concernant les prix, je voudrais contraster un peu ce qui se dit par-ci par-là. Attention: les SSDs installés dans les Macbook Pro sont des versions PCIexpress donc rien à voir avec les SSDs lambda. En terme de performances, c'est au moins le double voir beaucoup plus suivant les modèles ! Que l'on soit sur Mac ou sur PC, ces derniers sont certes plus onéreux, mais vu les performances, ces tarifs sont amplement justifiés. Reste qu'encore une fois, il vous faudra configurer d’entrée de jeu la bonne machine, parce qu'après, vous ne pourrez plus la faire évoluer. Merci donc à ces messieurs d’Apple de nous forcer la main ;)

* Vous aimeriez plus de mémoire pour profiter d'un matelas de ressources plus confortable pour des sessions d'instruments virtuels en nombre ? Les Macbook Pro vous offrent en standard 16Go de RAM ... Mais vous n'en aurez jamais plus comme évoqué plus haut dans cet article. Pour une machine estampillée « Pro », vous m’accorderez que c’est fort de café !

* Apple propose aussi La partie graphique (GPU) l'option Radeon Pro 460 qui offre 4 Go de RAM au lieu de 2. Cette dernière est facturée 120€ de plus.

* Comble de la mesquinerie: le cordon électrique qui permet de raccorder l'adaptateur secteur à votre prise domestique n'est pas fourni (alors qu'il l'est encore sur le Macbook Air), vous sera facturé 25€ ! Quitte à se foutre de nous autant aller jusqu'au bout !

Et la connectivité dans tout ça ?

C'est un point flagrant qui marque encore une fois la volonté d'Apple d'imposer une politique « Stalinienne » de moins en moins au goût de ses clients. En 2011 le Macbook Pro offrait une grande variété de ports (ethernet, HDMI, USB, etc). Aujourd'hui, la pomme fait table rase de tout ça, et impose l'USB-C sur ses portables. Exit aussi le port SD pourtant bien pratique pour ceux qui utilisaient des APN  (Appareil Photo Numérique)pour transférer leurs photos.

Plus de MagSafe aussi ! Vous serez contraint de recharger votre Macbook Pro via un des 4 ports USB-C. Pour de nombreux propriétaires de Macbook Pro, le MagSafe aura permis de sauver la peau de leurs machines préférées en arrachant plutôt le connecteur que le câble et le portable qui va avec. Vu la petitesse du connecteur USB-C, je prédis une recrudescence de Macbook Pro de retour au « garage Apple » suite à des accidents domestiques (d'ou l'intérêt du MagSafe Mr Apple). ;)

LES PRIX:

En 2011 le ticket d'entrée pour un Macbook Pro 15 pouces était de 1749€. Aujourd'hui Apple dépasse largement la ligne rouge avec un "premier prix" équivalent à ... 2699€ ! Et pour ce prix-là vous n'aurez pas le top de gamme mais bien le modèle intermédiaire. Le haut de panier est quant à lui occupé par un modèle de Macbook Pro 15 Pouces à 3199€ (tarif de base hors options). Ce modèle ne se différencie dès autres qu'au niveau du stockage (512Go de SSD au lieu de 256), d'un GPU de gamme supérieur (Radeon Pro 455 au lieu d'une Pro 450) et basta ! Au taquet, un Macbook Pro « toutes options » vous coûtera près de 5000€ (4999€ pour être plus précis), soit quasiment le prix d'un Mac Pro hexacoeurs (6 coeurs) avec l'option 32Go de RAM, et qui reste une machine nettement plus performante.

Après les histoires d'optimisations fiscales pour qu'on ne touche pas à leur magot, pour les clients c'est toujours: « montrez vos mamelles on va vous traire ». à l'époque ou le taux de change de l'Euro nous était favorable par rapport au Dollars, la pomme s'est bien gardée d'ajuster ses tarifs. En revanche dans l'autre sens, Apple ne recule pas pour avancer cet argument pour faire passer la pilule. Bref, inacceptable !

CONCLUSION

Nous avons certainement assisté à la keynote la plus pathétique de l'histoire, et le Macbook Pro 2016 en est l'expression la plus parfaite. Certes la machine a été revue sous certains aspects, mais elle est loin de faire l'unanimité (en tous les cas en ce qui concerne la cible, en l’occurrence les pros). Par contre les tarifs eux sont loin d'être aussi anémiques ! Mais est-ce que ce haut de gamme des Macbook Pro les vaut ?

D'après les estimations de certains spécialistes, il semblerait que le surcoût de la touch bar soit compris entre 400 et 700€ (quid de l'augmentation qui se situe dans ses eaux-là?). Reste qu'à défaut d'être véritable utile et donc capable d'améliorer de façon significative le workflow, Apple aurait pu nous épargner cette disgrâce. Après examen, et ergonomiquement parlant, la Touch Bar est une fausse bonne idée.



Après l'annonce de la disponibilité des écrans LG 4K et 5K, on vient d'apprendre qu'Apple se désengageait de la production de moniteurs. Après un Mac Pro à l'abandon tel le radeau de la méduse, des Macbook Pro dont seul le prix leur confère un caractère premium, l'ADN d'Apple est bafouée dans les grandes largeurs. L'innovation n'est soutenue qu'à grands coups de gadgets, sans jamais offrir une réelle feuille de route. Gageons qu'avec la disparition programmée de la branche pro, les machines nées sous l'ère Jobs deviendront plus qu'hier, de véritables reliques vénérées par les aficionados de la marque. Une page se tourne, et tout un pan d'histoire se voit balayé du revers de la main par l'incapacité de ses dirigeants à écouter et sentir les attentes de ses clients. Steve Jobs avait "la vista", là ou un Tim et un Johnny sont aussi aveugles qu'une taupe à la naissance ! La politique du chiffre et la pression des actionnaires auront eu finalement raison de l'empire Jobs.

Cet article est tiré de notre magazine gratuit (Logic-Nation Magazine), téléchargeable gratuitement en cliquant sur le lien suivant ICI.

IOS 10.2 n'est plus signé

Si vous êtes en possession d'une version 10.2 d'IOS sachez qu'Apple vient d'annoncer qu'elle ne signerait plus cette dernière. Cela signifie tout simplement qu'en cas de souci, vous ne pourrez plus réinstaller une version antérieure à la 10.2.1 sur vos périphériques iBidules préférés. De ce fait, les prochaines mises à jour d'apps seront plus que compliquées car dans un futur plus ou moins proche, vous risquez de ne pas pouvoir profiter des améliorations apportées à ces dernières (sauf si vous remettez la main à la poche pour vous offrir le dernier cri du catalogue Apple). Dans ce sens la, la pomme vous aimera toujours autant ;)

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