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Macbook Pro 2016: la bonne affaire ?

On l'attendait comme le messie et c'est avec une excitation extrême que beaucoup d'entre nous ont suivi l'évènement lors de la keynote du 27 octobre dernier. Avec un Mac Pro à la dérive et une gamme quelque peu moribonde, Apple se devait de réagir en proposant de nouvelles machines. C'est chose faite en commençant par les portables. Décryptage et passage à la moulinette du petit dernier ;)

Estampillé Pro, cette machine aura toujours été le fer de lance de la marque sur le créneau des portables haut de gamme. à l'instar du Mac Pro, le Macbook Pro a toujours été une sorte de vitrine technologique. Bénéficiant d'un design unique et de performances à l'avenant, cette machine était a toujours représenté le saint Graal pour les clients dont la mobilité était le maître mot, mais pour qui les besoins en ressources étaient aussi un point important.

Regardons "la bête" d’un peu plus près !

Visuellement, il a l'allure d'un Macbook Pro standard avec comme différences flagrantes: la possibilité de choisir entre deux coloris (gris sidéral ou argent), l'intégration de ce qu'Apple appel la "Touch Bar" (mais nous y reviendrons plus loin dans cet article). Ce qui ne saute pas aux yeux au premier abord ce sont les 14% d'épaisseur gagnés sur le modèle précédent (à ce niveau-là c'est un exploit). Alors deux questions me viennent immédiatement à l'esprit:

* 14% plus fins ? était-ce bien nécessaire ? On verra plus loin dans cet article que ce choix est plus que contestable.

* Petit détail: la pomme lumineuse sur le couvercle a disparu. Certes ça n'a pas d'incidence, mais c'est encore une rupture avec ce que nous avons pu connaître jusqu'à ce jour.



Apple a également agrandi de façon conséquente le trackpad qui voit sa surface doublée. Les hauts-parleurs ont eux aussi changé de place et se retrouve au même niveau que le clavier et le trackpad. L'écran reste quand à lui similaire en ce qui concerne la taille et la définition avec selon Apple, un meilleur contraste que la version précédente.

Les constatations les plus flagrantes se font finalement à l'oeil nu, et autant dire que le choc est à la hauteur du prix ! Pas de port sd (achetez un adaptateur),pas de port USB (achetez un adaptateur), pas de port ethernet (achetez un adaptateur), pas de display port (changer le cable qui coute la bagatelle de 60€). Comme Apple ne livre pas de câble USB-C/ lightning vous aurez également besoin d'un adaptateur pour votre iPhone. Notez qu'en cas de changement de câble USB, il vous sera impossible de le brancher sur un chargeur. Par contre le port casque est toujours présent (l'honneur est sauve?) lol

La "touch Bar": une révolution ?



Voila ce qui selon Apple justifie le slogan « Hello Again » sensé faire office de rabatteur pour tous les fans de la marque. Visiblement, les choses ne semblent pas avoir eu l'effet escompté. Les démos successives via des logiciels bien connus comme Final Cut Pro, ou encore Photoshop, ont laissé perplexe pas mal de monde. En effet, quel est l'intérêt d'avoir un aperçu de flux de photos sur une barre minuscule de près d'un centimètre de haut ? Les DJs vont-ils accepter de scratcher sur cette innovation « pommesque » ? Surement pas parce que c'est non seulement inexploitable, mais aussi carrément contreproductif. La pomme a-t-elle pris le temps de tester et d'estimer avec les personnes concernées, l'intérêt de cette fameuse Touch Bar ? Détail qui a son importance: Apple n'autorise pas via cette dernière de commandes de type copier / coller, sauvegarder, fermer, etc.

Autre gadget intégré dans la « Touch Bar »: Le Touch ID. Si cette solution est moins discutable (elle offre une certaine simplicité dans l'utilisation par exemple d'un moyen de paiement comme Apple Pay). Gageons qu'à cette occasion, Apple en profite encore une fois pour favoriser la pénétration et donc la diffusion de sa vision du paiement sécurisé. Diffusé ou en passe de l'être sur tous les produits de son catalogue, voila comment la pomme impose ses solutions aux forceps pour en faire une norme incontournable. Rien ne dit qu'un beau jour Apple ne se décide pas à facturer ce service comme le font Paypal ou d'autres aujourd'hui. Bref, souriez, vous venez de vous faire croquer ! lol

Notre opinion ? La « Touch Bar » est un gadget inutile. Pourquoi ? Parce qu'au niveau workflow et en condition d'utilisation réelle, l'oeil doit être sur l'écran et pas ailleurs. Le fait de déporter l'attention est une mauvaise chose en terme d'ergonomie. Et encore, je ne prends pas en compte le fait qu'en fonction du logiciel, cette dernière s'adapte et vous propose des options personnalisées. Ici pour prendre ses habitudes il va falloir franchement se faire des noeuds au cerveau !

Maintenant on soulève le capot !

Apple a annoncé que son tout nouveau Macbook Pro 15 pouces était équipé désormais d'un processeur Intel i7 quadcore de 6ème génération. Sur le moment je n'ai pas percuté, mais finalement ce Macbook Pro 2016 est bel et bien déjà en retard technologiquement parlant par rapport à la feuille de route d'Intel. La dernière architecture annoncée étant KabyLake (et non SkyLake), Apple nous refait le même coup qu'avec le Mac Pro 2013. Alors certes Kaby Lake n'est pas encore disponible mais va l'être incessamment sous peu. Alors quitte à poireauter pendant des années pour sortir une toute nouvelle machine, pourquoi ne pas aussi en profiter pour proposer le dernier cri en terme de processeur ?

Côté performances, le haut du panier offre un i7 quadcore (donc 4 coeurs physiques + 4 autres logiques). Une option à 240€ vous permettra d'augmenter légèrement la fréquence initiale ainsi que celle du turbo Boost (2,9Ghz au lieu de 2,7Ghz et 3,8GHZ au lieu de 3,6GHZ en Turbo Boost). Très honnêtement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! Donc sur ce critère, et en comparaison avec la génération précédente, la différence de performances ne nous fera faire finalement qu'un saut de puce (il ne faudra pas s'attendre à plus).

16Go et puis c'est tout !

Quand on parle de machine Pro ou s'attend à pouvoir utiliser des logiciels particulièrement gourmands en ressources CPU mais aussi en mémoire vive. Le Macbook Pro propose d'entrée de jeu 16Go de RAM ce qui est très correct, mais quid des logiciels de 3D et autres qui réclament des machines survitaminées avec le plus de RAM possible ? Et bien Apple répond tout simplement par la négative. Cette réponse est pourtant facilement compréhensible. Pour faire plus fin il faut nécessairement faire des sacrifices, et ce sont les barrettes de RAM qui en ont fait les frais ! C'est donc sur l'autel du design et de l'autonomie qu'Apple a sacrifié les possibilités d'upgrades de son nouveau Macbook Pro. Argument invoqué: une configuration offrant 32 Go de RAM consomme 11,85W ce qui aurait fait chuter l'autonomie de « la bête ». Mais de qui se moque-ton ? Qui n'a jamais eu le réflexe de brancher sa machine sur une prise secteur à l'annonce d'un message signifiant « une batterie faible » ? Voila encore des questions qui visiblement ne se sont pas posées sous le pommier ! Encore une preuve criante que le Design a pris le pas sur les critères fondamentaux réclamés par les clients sur une machine estampillée « Pro » !

LES OPTIONS:

l'option i7 est facturée 380€ de plus que la version "de base" cadencée à 2,6Ghz, mais pour quel bénéfice: 0,3Ghz de mieux en mode normal ou en turbo-boost.

Livré avec un SSD de seulement 256Go (à 2699€ le bout c'est vraiment dommage), si vous voulez passer à 512Go, il vous en coûtera la bagatelle de 240€ de plus. Les plus fortunés pourront se tourner vers des options de stockage à 1 To voir même 2 To, toutes quasiment inaccessibles aux bourses les plus modestes (+720€ pour le 1 To et jusqu'à 1680€ pour le 2 To soit le prix d'une machine pour ce dernier). En démontant le nouveau Macbook Pro 13 pouces, iFixit a remarqué que le SSD interne était assez facilement démontable mais que ce dernier possédait un contrôleur maison. Serait-ce pour nous obliger à nous rendre dans l’Apple Store le plus proche et ainsi en acheter un « validé » par la marque ? Je vous laisse vous faire votre opinion sur la question sachant qu’ample ne fabrique pas les SSDs qu’elle intègre dans ses machines. Mais le pire reste à venir car le Macbook pro 15 pouces équipé d’une Touch Bar possède lui un SSD soudé ! Ici il faudra obligatoirement choisir la bonne capacité de stockage parce qu’après il sera trop tard !

Toujours concernant les prix, je voudrais contraster un peu ce qui se dit par-ci par-là. Attention: les SSDs installés dans les Macbook Pro sont des versions PCIexpress donc rien à voir avec les SSDs lambda. En terme de performances, c'est au moins le double voir beaucoup plus suivant les modèles ! Que l'on soit sur Mac ou sur PC, ces derniers sont certes plus onéreux, mais vu les performances, ces tarifs sont amplement justifiés. Reste qu'encore une fois, il vous faudra configurer d’entrée de jeu la bonne machine, parce qu'après, vous ne pourrez plus la faire évoluer. Merci donc à ces messieurs d’Apple de nous forcer la main ;)

* Vous aimeriez plus de mémoire pour profiter d'un matelas de ressources plus confortable pour des sessions d'instruments virtuels en nombre ? Les Macbook Pro vous offrent en standard 16Go de RAM ... Mais vous n'en aurez jamais plus comme évoqué plus haut dans cet article. Pour une machine estampillée « Pro », vous m’accorderez que c’est fort de café !

* Apple propose aussi La partie graphique (GPU) l'option Radeon Pro 460 qui offre 4 Go de RAM au lieu de 2. Cette dernière est facturée 120€ de plus.

* Comble de la mesquinerie: le cordon électrique qui permet de raccorder l'adaptateur secteur à votre prise domestique n'est pas fourni (alors qu'il l'est encore sur le Macbook Air), vous sera facturé 25€ ! Quitte à se foutre de nous autant aller jusqu'au bout !

Et la connectivité dans tout ça ?

C'est un point flagrant qui marque encore une fois la volonté d'Apple d'imposer une politique « Stalinienne » de moins en moins au goût de ses clients. En 2011 le Macbook Pro offrait une grande variété de ports (ethernet, HDMI, USB, etc). Aujourd'hui, la pomme fait table rase de tout ça, et impose l'USB-C sur ses portables. Exit aussi le port SD pourtant bien pratique pour ceux qui utilisaient des APN  (Appareil Photo Numérique)pour transférer leurs photos.

Plus de MagSafe aussi ! Vous serez contraint de recharger votre Macbook Pro via un des 4 ports USB-C. Pour de nombreux propriétaires de Macbook Pro, le MagSafe aura permis de sauver la peau de leurs machines préférées en arrachant plutôt le connecteur que le câble et le portable qui va avec. Vu la petitesse du connecteur USB-C, je prédis une recrudescence de Macbook Pro de retour au « garage Apple » suite à des accidents domestiques (d'ou l'intérêt du MagSafe Mr Apple). ;)

LES PRIX:

En 2011 le ticket d'entrée pour un Macbook Pro 15 pouces était de 1749€. Aujourd'hui Apple dépasse largement la ligne rouge avec un "premier prix" équivalent à ... 2699€ ! Et pour ce prix-là vous n'aurez pas le top de gamme mais bien le modèle intermédiaire. Le haut de panier est quant à lui occupé par un modèle de Macbook Pro 15 Pouces à 3199€ (tarif de base hors options). Ce modèle ne se différencie dès autres qu'au niveau du stockage (512Go de SSD au lieu de 256), d'un GPU de gamme supérieur (Radeon Pro 455 au lieu d'une Pro 450) et basta ! Au taquet, un Macbook Pro « toutes options » vous coûtera près de 5000€ (4999€ pour être plus précis), soit quasiment le prix d'un Mac Pro hexacoeurs (6 coeurs) avec l'option 32Go de RAM, et qui reste une machine nettement plus performante.

Après les histoires d'optimisations fiscales pour qu'on ne touche pas à leur magot, pour les clients c'est toujours: « montrez vos mamelles on va vous traire ». à l'époque ou le taux de change de l'Euro nous était favorable par rapport au Dollars, la pomme s'est bien gardée d'ajuster ses tarifs. En revanche dans l'autre sens, Apple ne recule pas pour avancer cet argument pour faire passer la pilule. Bref, inacceptable !

CONCLUSION

Nous avons certainement assisté à la keynote la plus pathétique de l'histoire, et le Macbook Pro 2016 en est l'expression la plus parfaite. Certes la machine a été revue sous certains aspects, mais elle est loin de faire l'unanimité (en tous les cas en ce qui concerne la cible, en l’occurrence les pros). Par contre les tarifs eux sont loin d'être aussi anémiques ! Mais est-ce que ce haut de gamme des Macbook Pro les vaut ?

D'après les estimations de certains spécialistes, il semblerait que le surcoût de la touch bar soit compris entre 400 et 700€ (quid de l'augmentation qui se situe dans ses eaux-là?). Reste qu'à défaut d'être véritable utile et donc capable d'améliorer de façon significative le workflow, Apple aurait pu nous épargner cette disgrâce. Après examen, et ergonomiquement parlant, la Touch Bar est une fausse bonne idée.



Après l'annonce de la disponibilité des écrans LG 4K et 5K, on vient d'apprendre qu'Apple se désengageait de la production de moniteurs. Après un Mac Pro à l'abandon tel le radeau de la méduse, des Macbook Pro dont seul le prix leur confère un caractère premium, l'ADN d'Apple est bafouée dans les grandes largeurs. L'innovation n'est soutenue qu'à grands coups de gadgets, sans jamais offrir une réelle feuille de route. Gageons qu'avec la disparition programmée de la branche pro, les machines nées sous l'ère Jobs deviendront plus qu'hier, de véritables reliques vénérées par les aficionados de la marque. Une page se tourne, et tout un pan d'histoire se voit balayé du revers de la main par l'incapacité de ses dirigeants à écouter et sentir les attentes de ses clients. Steve Jobs avait "la vista", là ou un Tim et un Johnny sont aussi aveugles qu'une taupe à la naissance ! La politique du chiffre et la pression des actionnaires auront eu finalement raison de l'empire Jobs.

Cet article est tiré de notre magazine gratuit (Logic-Nation Magazine), téléchargeable gratuitement en cliquant sur le lien suivant ICI.

IOS 10.2 n'est plus signé

Si vous êtes en possession d'une version 10.2 d'IOS sachez qu'Apple vient d'annoncer qu'elle ne signerait plus cette dernière. Cela signifie tout simplement qu'en cas de souci, vous ne pourrez plus réinstaller une version antérieure à la 10.2.1 sur vos périphériques iBidules préférés. De ce fait, les prochaines mises à jour d'apps seront plus que compliquées car dans un futur plus ou moins proche, vous risquez de ne pas pouvoir profiter des améliorations apportées à ces dernières (sauf si vous remettez la main à la poche pour vous offrir le dernier cri du catalogue Apple). Dans ce sens la, la pomme vous aimera toujours autant ;)

Elysia Beech Boys

Le fabricant de périphériques audio mais aussi de plug-ins Elysia nous présente deux nouvelles réalisations au format 500 baptisées "Beech Boys". En réalité il s'agit de modules Xpressor et Xfilter qui ont été customisés et qui seront proposés en quantité limitée (55 exemplaires de chaque pour le monde entier et pas un de plus). Offrant un look non seulement original mais aussi unique, ils ont été habillés d'une façade en bois (réalisée à la main), issue de rares lots de hêtres de haute qualité, montrant de magnifiques veinures ainsi qu'une décoloration étonnante. Si vous êtes fans de la marque et de ses qualités audio, mais que vous aimeriez aussi vous faire plaisir en vous offrant 2 pièces uniques, c'est le moment ou jamais parce qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. Pour plus de détails cliquez sur le lien suivant ICI.

Bien choisir son SSD

Si vous vous apprêtez à choisir un SSD, certains détails risques forts de vous contrarier, surtout su vous n'êtes pas une personne avisée. La jungle des termes techniques n'aura rien pour vous rassurer, c'est pourquoi nous avons voulu défricher le terrain pour vous aider à y voir plus clair ! Alors que les disques à plateaux régnaient en maîtres sur le monde de l'informatique, ce dernier s'est vu sévèrement concurrencé par des versions dites à mémoire flash: les SSD (Solid State Drive). Visuellement, la confusion n'est pas permise ! Le disque dur standard est non seulement beaucoup plus volumineux, mais aussi beaucoup plus lourd. C'est la conséquence d'une technologie qui utilise un ou plusieurs plateaux, mais aussi des éléments en mouvement afin d'en assurer le fonctionnement. Côté SSD, c'est tout le contraire: ils sont très légers (quelques dizaines de grammes), ils n'ont pas de pièces en mouvements (ils sont faits de plusieurs puces mémoires).

Autres détails d'importance:

* Il ne chauffe quasiment pas, ce qui en fait un élément de choix que l'on aura tendance à privilégier pour les configurations mobiles telles que les portables, mais aussi les tablettes, les smartphones, etc.
* Il est nettement plus rapide (lecture / écriture) qu'un disque dur standard.
* Il consomme nettement moins d'énergie que son homologue à plateaux.
* Il ne fait pas ou quasiment pas de bruit alors qu'un disque standard va commencer à couiner avec le temps !

Toujours du SATA III



Les disques durs à plateaux utilisent en grande majorité une connectique SATA (SATA III), ainsi qu'une alimentation dédiée. Le fait d'avoir équipé les SSDs de ce type de connexion aura permis une démocratisation de ce format (en plus d'une baisse des prix qui fait de lui un produit aujourd'hui abordable pour le commun des mortels). Ici nous ne traiterons pas des formats plus «propriétaires» comme ceux que l'on peut trouver chez Apple et qui utilisent un connecteur PCI Express (le même que celui des cartes graphiques par exemple). Certes, les performances vont du simple à quasiment le double (environ 600 Mo /s pour du SATA III de dernière génération et plus d'1Go/s pour du PCI Express), mais côté tarif, c'est aussi le grand écart (mais je n'apprendrai rien aux fidèles clients de la pomme).

SLC, TLC, V-NAND, etc.

Une fois que vous aurez choisi le type d'interface dont vous aurez besoin (dans 99% des cas vous prendrez du SATA III), il vous faudra choisir parmi différents critères. Majoritairement, vous vous précipiterez sur les données relatives à la bande passante du SSD (vitesse de lecture/ écriture). Certes c'est un élément important, mais un autre "détail" est aussi à considérer: le type de mémoire utilisée. Il existe en effet plusieurs sortes de mémoires avec des propriétés pouvant varier énormément l'une de l'autre. On distingue 3 grandes familles que sont:

* La mémoire SLC NAND (Single Level Cell).
* La mémoire MLC NAND (Multi Level Cell).
* La mémoire TLC NAND (Triple Level Cell).



Toutes présentent des particularités qui leur sont propres. La SLC ne peut stocker qu'une seul bit tandis que la MLC peut en stocker plusieurs (en général 2). La TLC pour faire simple, c'est en fait de la MLC améliorée (d'ailleurs parfois vous aurez comme dénomination MLC X3, ce qui signifie qu'elle possède 3 niveaux de charge). Vous l'aurez compris, cette génération de mémoire est capable de stocker encore plus de Bits que les versions précédentes. Samsung (histoire de garder son leadership sur un marché devenu ultra concurrentiel) développa une autre génération de mémoire baptisée V-NAND (ou 3D V-NAND). Proposée au début en MLC, le fondeur coréen proposa des versions TLC de la V-NAND. L'avantage ? Stocker 3 bits de données dans chaque cellule et ainsi profiter d'une densité de stockage plus importante. De plus, ces mémoires permettent également de réduire de 30% la consommation d'énergie par rapport à la génération précédente.

Des débits sensiblement différents.

Côté performances, selon la marque et le type de mémoires utilisées, la bande passante aura tendance à varier sensiblement. On retrouve d'ailleurs assez fréquemment des débits allant de 480 Mo à 540 Mo/s en écriture, et de 500 à 540 Mo /s en lecture. Vous l'aurez compris, sur ce critère, tous les SSDs jouent plus ou moins dans la même cour.

Vous avez dit "IOPS" ?

Voila encore un terme qui laisse quasiment tout le monde «la bouche en cul de poule» ! Et pourtant il est tout aussi crucial que certains autres éléments clé. Alors détaillons un peu tout ça ! IOPS signifie «Input/ Output Operations Per Second». Autrement dit et dans la langue de Molière, ce terme désigne le nombre d'opérations d'entrée / sortie réalisées par seconde. Bien plus qu'une simple désignation technique, il s'agit en fait d'une unité de mesure fréquemment usitée en informatique. On l'utilise essentiellement lorsque l'on teste par exemple des SSDs, des disques durs, et je ne sais quoi d'autre encore. C'est grâce à ce critère (IOPS) que l'on pourra classifier le niveau de performances atteint par une unité de stockage comme un SSD.

4 éléments distincts peuvent vous être donnés sur une fiche technique:

«Random Read IOPS»: ici il s'agira du nombre d'opérations en mode lecture qui pourront être faites par seconde. «Random Write IOPS»: idem au paramètre précédent mais ici en mode lecture. Ici on utilisera de petits fichiers pour effectuer le test.

«Sequential Read IOPS»: ici il s'agira d'un nombre d'opérations moyen en mode séquentielle de lecture par seconde. Dans ce cas de figure on utilisera pour le test des fichiers de grandes tailles. "Sequential Write IOPS" est idem au paramètre précédent mais en mode séquentielle d'écriture.

Quand vous verrez ces informations, vous pourrez aisément déterminer les capacités d'un SSD car plus la valeur sera importante et plus les performances seront hautes.

L'endurance du SSD mise à l'épreuve !

Au même titre qu'un disque dur classique, et contrairement à ce que beaucoup de monde pense, les SSDs ne sont pas éternels. Ces derniers sont malheureusement vulnérables et souffrent d'une «usure» induite par le nombre de cycles d'écritures qu'il aura subit. Autre élément important et à prendre sérieusement en compte: les coupures de courant. En effet ces dernières peuvent avoir un incidence fatale sur votre SSD au point de le rendre irrécupérable. Alors n'hésitez pas à investir dans un onduleur pour vous éviter toute mésaventure.

Un autre paramètre bien souvent relayé dans les bas fonds d'une fiche technique concerne «le temps moyen entre pannes». Et oui cette valeur va vous permettre d'estimer le moment ou votre SSD pourrait montrer ses premiers signes de faibles voir tomber purement et simplement en carafe. Pour vous donner un exemple, j'ai repris celui d'un Samsung 850 Evo de 250Go. Ce dernier est donné pour un temps moyen entre pannes de 1500000 heures. Quand même de quoi voir venir ;-)

La fonction TRIM va ici nous permettre de préserver la durée de vie de nos SSDs mais aussi, de maintenir ces derniers à leur meilleur niveau de performances. Cette fonction reste donc indissociable mais aussi indispensable à nos ordinateurs.

Un SSD encore plus puissant ? C'est possible

Vous avez pour habitude certainement de manipuler des SSDs au format SATA, mais il faut savoir qu'entre autres, des versions PCI Express existent. Ces dernières se connectent sur un port PCIe standard de votre ordinateur et dialoguent directement avec la carte-mère. L'avantage de cette méthode ? Affoler les compteurs ! En effet vous pourrez dépasser allègrement la barre fatidique du Go /s (certains modèles culminent à 1,8 Go /s), là ou un disque SSD SATA standard n'atteindra que très péniblement les 600 Mo /s. Revers de la médaille, côté tarifs, ils vous coûteront substantiellement plus, mais pour des performances quasiment deux fois supérieures à un SSD standard.



Ceux qui ne bénéficieraient pas de port PCI Express, sachez que rien n'est perdu pour autant si vous avez besoin de faire parler la poudre ! Des solutions existent comme par exemple les boîtiers RAID. Vous pourrez par exemple agréger 2 disques ensembles et ainsi presque cumuler les bandes passantes pour atteindre des vitesses largement supérieures à un SSD lambda.

Le double effet marketing !

Les arguments en faveur d'une technologie telle que le thunderbolt par exemple ne sont pas futiles, mais il faut encore une fois raison garder. Pourquoi ? Et bien parce qu'il est crucial de privilégier une certaine cohérence quand à sa configuration matériels. Acheter un boîtier Thunderbolt 2 à plusieurs centaines d'Euros n'aurait pas de sens si c'est pour y installer un disque à plateaux. Même si le thunderbolt (version 2 et 3) est à ce jour la connectique la plus rapide qui soit, elle n'en est pas pour autant indispensable à nos ordinateurs. Dans bien des cas, un SSD dans un boîtier USB3 suffira largement à tirer la quintessence de ce dernier (maximum 600 Mo /s pour un SSD alors que le thunderbolt 2 peut par exemple gérer 10 Go /s dans les deux sens). Le seul intérêt du thunderbolt réside à mon sens dans le chaînage de plusieurs périphériques du même type. Dans cette hypothèse, le goulot d'étranglement qui pourrait faire patiner vos périphériques en serait grandement repoussé. De ce point de vue, et sur un même BUS, là ou les limites de plusieurs périphériques USB sont rapidement atteintes, le thunderbolt prend l'avantage.

Maintenant que vous en savez un peu plus sur les secrets cachés des fiches techniques des SSDs, vous êtes fin prêt(e) pour choisir le prochain qui viendra se greffer à votre ordinateur ;-)

Cet article a été publié dans le numéro 3 de Logic-Nation Magazine. Téléchargez gratuitement tous nos numéros en cliquant sur le lien suivant ICI.

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