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Fondateur du site logic-nation.com

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Big Bear Audio ? Ceci est une révolution !

C'est certainement une des très bonnes surprises de ce Namm Show 2017. Pourquoi ? Et bien parce que ce préampli micro développé par la jeune société anglaise Big Bear Audio, apporte une réelle innovation. Alors comment ça marche ? Et bien assez simplement dans le concept. Utiliser un préampli au format 500 avec la possibilité d'obtenir des tas de couleurs différentes non pas en utilisant un énième procédé de modélisation, mais bel et bien des cartes filles que vous pourrez changer en fonction de vos besoins. C'est tellement simple qu'il fallait y penser non ?! Le MP1 bénéficie d'un circuit de type "Class A" complètement discret qui offre en tout et pour tout une entrée micro en façade et un niveau de gain pouvant atteindre les 60dB.

Concernant les cartes filles, de nombreux choix vous seront proposés: distorsion, compression, saturation, etc, avec des modèles comme le Pentode, le 1176, le Toneloc, et bien d'autres. Côté tarifs, c'est aussi une très bonne surprise car le MP1 sera proposé à 399$ (une version + offrira un transfo Lundahl en sortie). Les cartes filles seront disponibles à des prix très raisonnables (de 30$ jusqu'à 100$ environ). Vous pourrez les commander prochainement sur le lien suivant: http://www.bigbearaudio.com/

Thunderbolt, USB3.1, FW400... Le point sur la connectique

C'est un article que nous avions publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine et qui avait pour but de faire un point sur la connectique disponible à ce jour. Pour retrouver d'autres dossiers, tests, etc, n'hésitez pas à télécharger gratuitement nos magazines ICI.


Bien heureux ceux qui arrivent à s'y retrouver dans la myriade de câbles disponibles sur le marché de l'informatique. Alors que le choix se limitait il n'y a pas si longtemps que cela à l'USB et le firewire, ces derniers ont non seulement connus des variantes, mais aussi été victimes d’une concurrence féroce créée par de petits nouveaux venus redistribuer les cartes ! Nous vous proposons donc une petite visite guidée qui, à défaut de vous transformer en de véritables experts en connectique, vous permettra d’y voir beaucoup plus clair dans le joyeux bric à brac !

L’USB: une valeur sûre !

Bien que l'USB ne soit pas historiquement le tout premier moyen de transmission de données par câble (les anciens comme moi qui ont connu le SCSI sauront de quoi je parle), soyons clair: sorti en 1996, l'USB a été le moyen le plus économique de pouvoir relier des périphériques externes à nos bonnes vieilles machines (Mac ou PC). Outre son côté pratique et peu onéreux, il aura permis non seulement de connecter à chaud toutes sortes d'appareils (ce qui était une petite révolution à l'époque), mais aussi d'en démocratiser l'usage. Proposé dans différentes variantes après sa démocratisation (l'USB 1.1 lui succèdera rapidement), autant dire que les débits annoncés à l'époque étaient considérés comme plus que satisfaisants. Suivant le mode (Low Speed ou High Speed), le débit pouvait varier de 1,5 Mbits /s jusqu'à 12 Mbits /s). Mais c'est sous l'impulsion d'Apple et de son iMac G3 que l'USB va connaître un essor spectaculaire en ne proposant que cette connectique sur sa machine. Mais ça n'est que 4 ans après sa création que l'USB va faire un sérieux bon en avant en accroissant considérablement sa bande passante. L'USB1 flirtait avec les 12 Mbits /S ? Qu'à cela ne tienne, l'USB 2.0 offrira le débit stratosphérique de 480 Mbits /s. En 2008 c'est un nouveau pavé dans la marre qui est lancé avec l'avènement de l'USB 3.0. Alors que son «ancêtre» l'USB2 offrait 480 Mbits /s, le petit dernier propose un débit de 5 Gbits /s qui au final ne seront plus «QUE» 4 Gbits/s en vitesse réelle de transfert. En 2013 c'est le grand chambardement: l'USB3.0 nouvelle génération est baptisée USB3.1 et doublera tout bonnement le débit de l'USB3.0 pour culminer à 10 Gbits /s. Mais non content d'avoir réalisé cette prouesse, de nouveaux changements accompagnent ce nouveau type de connectique:

- Le connecteur change et peut-être utilisé dans n'importe quel sens (il est réversible)
- Il est compatible avec l'USB3.1 Gen2 Mode et l'USB Power Delivery (permet d'alimentation  un périphérique mais aussi d'en assurer le rechargement à partir d’un câble uniquement)
- Il permet de transporter aussi bien du signal audio que vidéo (technologie DisplayPort)
- La rétro-compatibilité est assurée avec l'USB3.1 Gen1, l'USB3.0 et l'USB2.0

C'est aujourd'hui cette connectique qui est communément appelée USB Type C (ses ancêtres ayant été baptisé avant lui type A et B). C'est en quelque sorte le câble multi-usage par excellence ! Alors que l'USB1 et l'USB2 avaient assez rapidement envahi le marché, l'USB Type C semble patiner un peu dans la semoule (et pas qu'un peu). Pourquoi ? Les machines proposant ce format de connexion sont assez peu nombreuses et tiennent dans un mouchoir de poche. Chez Apple on notera que le Macbook en est pourvu, mais que ce dernier ne profite pas de la totalité de la bande passante disponible via son câble dédié. En effet les 10 Gbits /s sont bien loin des 5 Gbits /s réellement disponibles.

L’USB injustement mal-aimé !

Même si dans ses premières versions l'USB ne pouvait prétendre à de grandes ambitions, force est de constater qu'avec ses héritiers, le scénario lui est nettement plus favorable. Autrefois en concurrence avec le Firewire 400 et 800, il a supplanté ces derniers en offrant une connexion stable et nettement plus rapide. Financièrement parlant, c'est aussi une technologie «bon marché» (mais dans le bon sens du terme). Aujourd'hui toutes les machines sont équipées de connecteurs USB, et ce quelque soit la gamme de prix. Néanmoins la désaffection des utilisateurs reste palpable. L'image de l'USB a du mal à redorer son blason. Pourtant les exemples en sa faveur sont légions ! De nombreux fabricants de cartes audio haut de gamme font appel à cette technologie comme Apogee, Antelope Audio, ou encore RME.

Firewire mon amour ...

Conçu par Apple en 1986, le Firewire (aussi appelé 1394), ne devint une norme qu'à partir de 1995. On peut le trouver sous deux patronymes différents: le FW400 et FW800. Offrant une connecteur différent en fonction du modèle de firewire disponible sur vos machines, les débits pouvaient atteindre 400 Mbits /s pour le premier et 800 Mbits /s pour le second. Le Firewire était en son temps la référence absolue, garantissant une connexion fiable et stable. Visuellement, impossible de faire la moindre confusion car les deux connecteurs étaient très différents l'un par rapport à l'autre. Le firewire présentait également l'intérêt de pouvoir être chainé (jusqu'à 63 périphériques par Bus), mais aussi d'être connecté / déconnecté à chaud (Hot Plug).

Pendant de nombreuses années, le Firewire aura tenu le haut du pavé et sera considéré à juste titre, comme LA référence incontestable. La faute à l'USB ? Certainement, bien que l'USB2.0 n'ait jamais été aussi performant que le Firewire. De la même façon que le SCSI ou encore le port ADB, Apple a décidé un beau jour d'en finir avec le Firewire, et de mettre soudainement un terme à son existence ! Après de nombreuses années de bons et loyaux services, l'ère de l'USB était venue ! Et voila sortie d’on ne sait ou, une innovation que l'on doit au célèbre fondeur Intel. Initialement baptisée «Light Peak». ça sera finalement la dénomination Thunderbolt qui sera retenue. La seule différence entre le Light Peak d'origine mis au point par Intel, et la version du câble Thunderbolt que nous connaissons aujourd'hui, c'est que ce dernier n'est plus qu'un simple câble électrique tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Initialement, Intel utilisait de la fibre optique pour ses câbles. D'ailleurs en utilisant la fibre, son créateur serait dans un futur proche, capable d'atteindre les 100 Gbits /s. Là ou certaines technologies pouvaient atteindre leurs limites et plafonner à des débits certains, le Thunderbolt lui, fait parler la poudre !

Même si dans sa première version (Thunderbolt 1), Intel et Apple annonçaient des débits déjà impressionnants de 10 Gbits /s, les versions précédentes allaient faire sensation. En effet le Thunderbolt 2 allait rapidement pointer le bout de son nez et offrir toujours 10 Gbits /s mais ce aussi bien en débit montant que descendant. Une prouesse qui mettait à l’époque déjà tout le monde d'accord ! Aujourd'hui le Thunderbolt 3 arrive en grande pompe et fait sauter les compteurs ! Le thunderbolt 2 faisait du 10 Gbits/ s dans les deux sens ? Et bien le Thunderbolt 3 double tout simplement la mise avec une bande passante capable d’offrir 40 Gbits ! Mais attention: (je dis ça pour ceux qui auraient le sourire jusqu'aux oreilles):

- Les 40 Gbits /s sont à partager entre les périphériques connectés sur le même Bus. Ce qui veut dire que si vous aviez potentiellement 6 périphériques qui consommaient en débit constant 10 Gbits chacun, ces derniers ne pourraient bénéficier au mieux QUE d'un peu plus de 6 Gbits /s (ce qui est déjà énorme).

Autre élément à prendre en considération: un périphérique plus lent que les autres dans la chaîne Thunderbolt connecté au même Bus, peut ralentir les autres plus rapides. La notion de position dans la chaîne de périphériques jouera donc un rôle essentiel dans la bande passante disponible sur un même Bus.

Visuellement, le port Thunderbolt ne paye pas de mine (à l'exception du symbole de l'éclair sur le câble), et pourrait être confondu par un novice avec un simple port USB (certes d'une taille plus modeste). Reste qu'en y regardant de plus près, on s'aperçoit que le connecteur n'est pas strictement rectangulaire. Outre le fait de pouvoir y raccorder un disque dur par exemple, sachez que cette technologie est en quelque sorte «multi-usages» (vous pourrez par exemple y brancher un écran). Il est même envisageable de chaîner jusqu'à 6 périphériques Thunderbolt de nature similaire ou différente). En fait la chose est rendue possible parce que le Thunderbolt offre tout bonnement du PCI Express via son connecteur propriétaire. Nous parlions du côté multi-usages du Thunderbolt ? Et bien sachez que vous pourrez même utiliser vos périphériques Firewire, USB, et Ethernet avec lui !

Cerise sur le gâteau ? La dernière mouture du Thunderbolt (la version 3 donc), utilise le même type de connecteur que l'USB Type C. Terminé donc le temps passé à chercher son câble ! Que vous ayez de l'USB Type C ou du Thunderbolt 3, vous pourrez utiliser le même câble, et ce dans n'importe quel sens (il est réversible) ! L'utilisation du Thunderbolt dans vos Macs est gérée en réalité par un contrôleur dédié (Thunderbolt Controller), lequel s'occupera de la gestion des différents flux qui transiteront par votre machine. Si les premières moutures du Thunderbolt n'avaient pas eu un engouement à la hauteur du bon technologique que cela pouvait représenter, il semble bien que la tendance s'inverse. La preuve avec des constructeurs comme LaCie, Apogee, Avid, ou encore Focusrite, (pour ne citer qu'eux), qui profitent au maximum de cette aubaine pour gagner en performances avec des systèmes toujours plus fiables et à faibles latences.


Un adaptateur sinon rien !

C'est bien beau tout ça me direz-vous, mais que faire lorsque l'on s'est saigné pour s'offrir des périphériques qui donnent encore satisfaction, mais qui ne peuvent être raccordés à nos ordinateurs faute d’avoir le bon connecteur ? Et bien c'est dans ce genre de scénario que les adaptateurs font leur apparition ! Autant être clair: certains fabricants ont fait des fortunes en proposant une «alternative» physique (à défaut d'être pleinement technologique) à tous nos maux.

En matière d'adaptateur, on trouve quasiment tout ! On vous fera croire que tout est possible avec en bonus, la possibilité de conserver 100% des fonctionnalités dont nous pouvions profiter jusqu'à maintenant. Et bien là encore, vous risquez d'avoir certaines surprises ! Faute d'avoir une interface native capable de prendre en charge le périphérique qui lui est raccordé, vous seriez spectateur de comportements plutôt disgracieux (problème de reconnaissance de l'adaptateur, problèmes pour monter un volume qui peut prendre plusieurs dizaines de secondes, etc).
Comme le laisse penser son patronyme, un adaptateur adapte la chose sans pour autant gruger la machine et faire comme si ! Pensez à une seule chose lorsque vous aurez recours à ce genre d'artifice: un adaptateur n'est pas là pour se substituer au connecteur qui vous manque. On pourra dire qu'à défaut d'être trait pour trait la copie conforme de l'originale, vous pourrez vous en servir par exemple en dépannage pour par exemple, récupérer des données sur un vieux disques durs se trouvant dans un boîtier Firewire.

Autre élément à prendre en considération: le fabricant de cet adaptateur. Sans vouloir fustiger certains, force est de constater qu'ils ne sont  pas toujours très scrupuleux avec le cahier des charges qui pourrait garantir une compatibilité parfaite avec nos machines. C'est d'ailleurs là qu'Apple fait souvent la différence (ça doit doucement ricaner en voyant que bon nombre de contrefaçons ne remplissent pas les fonctions les plus basiques) avec des soucis comme: des périphériques non montés, des problèmes d'alimentation, etc.

Partant de là, essayer autant que faire ce peut d'éviter le bricolage, et surtout, de faire l'acquisition d'un câble qui remplira toutes les conditions. Voici une petite liste d'adaptateurs Thunderbolt dont l'utilisation est validée et que vous pourrez vous procurer afin d'y connecter différents périphériques:

- Thunderbolt vers Firewire 800
- Thunderbolt vers Ethernet Gigabyte
- Thunderbolt vers VGA


Conclusion:

Face à un choix aussi pléthorique, un utilisateur peu avisé pourrait très facilement y perdre son latin. Mais là encore regardons les choses d'un certain côté (celui du «End User») et faisons une petite classification rapide en fonction des usages. Voici 3 cas de figures distincts:
Vous êtes un utilisateur lambda:

Vous êtes équipés en matériels informatiques comme la grande majorité des foyers (un ordinateur, une imprimante, un ou plusieurs disques durs externes, une tablette, etc.). Si vous vous cantonnez à un usage «standard» de vos périphériques, l'USB vous offrira tous les atouts. Rapide, fiable, et bon marché, c'est certainement la connectique qui aujourd'hui représentera le plus l'informatique «domestique». Avec l'USB3.0 vous aurez largement de quoi voir venir, et vous pourrez même transférer sans aucunes difficultés photos, MP3, et plus encore.


Vous êtes un musicien amateur possédant un home-studio:

Ce profil reste assez sensible car il peut en fonction de ses attentes, être plus ou moins exigeant en terme de performances. Si vous êtes un musicien «amateur» qui utilise Logic Pro X (ou un autre DAW) pour faire tourner des instruments virtuels avec de grosses banques sons, certaines technologies seront à proscrire. Oubliez l'USB2.0 et les disques à plateaux. Tournez-vous plutôt vers de l'USB3.0 ou mieux, avec un ou plusieurs disques SSD (Solid State Drive), pour profiter de la bande passante offerte par l'USB3.0, thunderbolt, etc.

Vous êtes un professionnel et la musique est votre gagne pain:

Voila certainement le profil le plus exigeant des trois. Ici l'improvisation n'a pas sa place, et autant dire que la bande passante représentera le nerf de la guerre. Outre un usage intensif de disques SSD pour répartir la volumétrie imposée par les plus grosses banques du marché (East West, Kontakt, etc.), une connectique adaptée de type thunderbolt semble remporter tous les suffrages. Le thunderbolt 1 n'ayant plus vraiment d'intérêt (il est comparable en terme de débit à l'USB3.1 avec ses 10 Gbits /s), le thunderbolt 2 ne semble pas être pour autant le candidat idéal. Outre ses 20 Gbits /s (en réalité 10 Gbits /s en débit montant et 10 Gbits /s en débit descendant), il n'a plus d'intérêt depuis l'annonce du thunderbolt 3 et de ses 40 Gbits /s.

Le thunderbolt 3: solution incontournable pour la MAO ?

«Oui et Non» (ça c'est une réponse de normand pas vrai) ! Mais allons un peu plus loin dans le détail:

- «Oui» si vous devez gérer conjointement à vos sessions audio, un flux vidéo en 4K. Dans ces conditions, et vu la taille des fichiers vidéo en ultra-haute définition, le Thunderbolt c'est l'arme absolue pour ne pas avoir le moindre lag à l'écran.

- «Non» si vous ne faites pas de musique à l'image. Aujourd'hui la grande majorité des éditeurs de très grosses banques sons faisant référence dans le monde de la MAO, fournissent leurs banques sur des disques durs externes USB3.0 (voir 3.1).

Le marché des ordinateurs reste assez frileux, et bien qu'Apple ait emboité le pas avec le Thunderbolt sur ses machines, force est de constater que l'engouement n'a pas été réellement au rendez-vous. Peu de fabricants ont suivi cette tendance. Autant dire que bien mal leur en aurait pris de le faire quand on sait que peu de temps après l'arrivée du Thunderbolt 1, «la pomme» annonçait déjà la version 2. Bien qu'assez jeune technologiquement parlant, le Thunderbolt représente certainement le futur de la connectique informatique. Rapide et fiable, autant le dire tout de suite, son avenir est assuré. Sauf si Apple nous sort de son chapeau un Thunderbolt 4 de derrière les fagots pour que nous mettions au rebut nos périphériques chèrement payés. Mais ça c'est une autre histoire ;)

La série Big Knob s'agrandit

Tout le monde connaît ou presque le Big Knob introduit par Mackie il y a déjà plusieurs années, lequel a rencontré un succès commercial phénoménal. Et bien Mackie étend sa gamme en proposant non seulement une évolution de celui qui figurait déjà au catalogue, mais aussi en déclinant son produit vers le bas avec 2 nouveaux modèles.

Le Mackie Big Knob Studio +: c'est le fer de lance de la gamme avec toujours les fonctions de monitoring bien connu de la version précédente, mais aussi l'intégration d'une interface audio USB (type B) 24 bit 192 Khz, 4 entrées ligne 1/4" TRS (venant de l'Onyx), 2 XLR - 1/4" combo (micro), A aux In, A XLR pour le Talkback externe, et 1 x 1/4" (cue). Vous pourrez contrôler jusqu'à 4 sources différentes et gérer jusqu'à 3 paires de moniteurs Stéréo.

Le Big Knob Studio: c'est une version "dégonflée" du Big Knob Studio +. On profite toujours de l'intégration d'une interface audio USB (type B) équipée de 2 entrées micros préamplifiées (venant de l'Onyx) et capable d'enregistrer en 24 bit 96 Khz, 3 entrées stéréo sélectionnables, 2 sorties stéréo sélectionnables, 4 sorties analogiques au format 1/4" (moniteurs A/B), 2 sorties analogiques 1/4", et une fonction de Talkback. On retrouve également des sorties casques, ainsi que quelques boutons (Mono, Mute, Dim, etc). Petit bonus, le Big Knob Studio est livré avec une version du logiciel Traktion de Native Instruments.

Le Mackie Big Knob Passive: c'est un contrôleur passif avec 2 entrées / sorties stéréo sélectionnables, 4 entrées / sorties au format TRS 1/4". Pas d'interface audio intégrée sur l'entrée de gamme de la série Big Knob.

Pour le moment aucune information n'a été dévoilée en ce qui concerne le prix. Plus de détails ICI.

Mackie Big Knob Studio+ chez Bax-Shop

Mackie Big Knob Studio chez Bax-Shop

Mackie Big Knob Passive chez Bax-Shop

 

AudioWorkshop: Orchestral Library Toolbox

Voici notre test du DVD pédagogique réalisé par l'éditeur AudioWorkshop et publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine. N'hésitez pas à télécharger nos magazines gratuitement en cliquant sur le lien suivant ICI.


Rares sont les tutoriels dédiés aux librairies orchestrales. Alors que le gros du marché de la pédago est drainé par des sociétés comme Elephorm, Groove3, ou encore MacProvideo, d'autres acteurs proposent des produits capables de satisfaire notre soif d'apprendre. Justement, Les allemands d'AudioWorkshop viennent de commercialiser un  DVD de plus de 11 heures qui devrait faire de vous de véritables pointures des banques orchestrales sur ordinateur.regardons cela d’un peu plus près.


Avant de rentrer dans le vif du sujet, vous devez certainement vous demander qui peuvent bien être les gars de chez AudioWorkshop non ?  En réalité, ces derniers sont loin d'être de vulgaires débutants (oh que non) ! En effet, ils organisent depuis de nombreuses années des séminaires / sessions de formation tournant autour de différents domaines (mixage, mastering, etc), et sont par la même occasion centre de formation agréé Steinberg. Fort de cette expérience, AudioWorkshop nous propose aujourd'hui son tout premier DVD de formation avec plus de 11h de tutoriels pour apprendre à travailler avec des instruments virtuels orchestraux. Vous pourrez vous le procurer de deux façons différentes: la première en achetant le DVD-ROM (pour apprentissage tout en douceur  confortablement installé dans votre canapé), la seconde, en optant pour la version téléchargeable (c'est la grande mode du dématérialisé et c’est bien plus écoresponsable). Quelque soit votre choix, tous les tutoriels seront au format MP4 (H.264) et en résolution Full HD de 1920 x 1080 pour garantir une qualité de visionnage optimale.

Une formation de qualité

C'est souvent là que se font les différences entres différentes formations. Ici AudioWorkshop a fait appel à une personne référente et qui sait de quoi elle parle en la personne de Achim Brochhausen. Ce dernier est musicien de formation classique, professeur de piano mais aussi producteur et compositeur,. Il est également reconnu pour son expertise autour de la réalisation de musiques orchestrales sur ordinateur. C'est donc un argument qui pèse son poids et qui donne à  Achim Brochhausen une véritable légitimité.

Une vraie boîte à outils !

Après avoir consciencieusement visionné le DVD, je peux clairement vous dire que rien n'est laissé au hasard et que la grande force de cette formation est de pouvoir satisfaire aussi bien le musicien débutant que le plus aguerrit. Comme toute bonne formation qui se respecte, AudioWorkshop commence par le B-A-BA. Le premier chapitre intitulé «Basics» porte bien son nom car il va vous permettre non seulement d'acquérir en douceur les différentes notions qui seront abordées, mais aussi de les détailler pour qu'aucune ambiguïté ne puisse venir perturber votre apprentissage.

Dans un premier temps, vous allez apprendre à remplir les pré-requis minimum pour travailler avec des librairies orchestrales. Ensuite on vous montrera comment acquérir la bonne méthodologie pour utiliser des périphériques hardware externes. Une fois que vous aurez pleinement pris possession du «minimum vital», vous rentrerez enfin dans le vif du sujet en apprenant à différencier deux notions cruciales : le volume et l'expression. Une section à part entière sera d’ailleurs consacrée au «release» des samples (échantillons) que vous serez amenés à utiliser. Kontakt Oblige, vous aurez droit à une vidéo explicative sur la procédure d'installation et d’autorisation d'une librairie, mais aussi des explications détaillées sur l’utilisation de ses multi-sorties. Pour clore les 7 premiers tutos, vous apprendrez à réaliser votre premier template afin de gagner un temps précieux au fil de vos projets.

La seconde partie des tutoriels du chapitre «basics» sera quant à elle dédiée aux instruments et à leurs articulations respective. Afin de reproduire l'équilibre des timbres qui existe dans une formation symphonique, vous découvrirez dans le détail de quel façon "panner" (panning) les instruments. Les deux dernières sections de ce premier chapitre feront également la part belle aux paramètres d'effets de lieu  à considérer lorsque l'on utilise des instruments d'orchestre, mais aussi les différences entre les instruments seuls, les multi, et les instruments phrasés (runs).

Après la théorie, la pratique !

Une fois que vous aurez remis vos connaissances à niveau, vous aurez dans le second chapitre, l'occasion de «mettre les mains dans le cambouis» ! La première partie va en effet se pencher en détails sur la façon d'utiliser les différentes articulations. De nombreuses librairies de renom seront d’ailleurs mises en avant comme CineSymphony Lite de chez Cinesamples, mais aussi la VSL Special Edition. Différentes catégories instrumentales seront abordées comme: les cordes, les bois, les cuivres, ou encore les percussions. Audioworkshop met d'ailleurs un point d'honneur à ce que chaque élément traité soit illustré par des exemples pratiques et reproductibles sans peine.
La seconde partie de ce chapitre sera entièrement consacrée à un artifice que la musique aura très largement utilisé tout au long de son histoire: l'ostinato. Qui dit ostinato dit mouvement répétitif, et ici le sujet est clairement détaillé en long en large et en travers. En partant d'un motif (pattern) basique, le formateur vous montrera comment développer une structure rythmique et instrumentale. Il y ajoutera ensuite différents éléments comme une structure dynamique, jouera avec l'accentuation afin d’obtenir une interprétation plus réaliste, puis en profitera pour traiter une forme d'ostinato harmonique.

Comme si cela ne suffisait pas, l’auteur pousse le bouchon encore plus loin et touche à ce qui pourrait s'apparenter à un véritable cours d'écriture. Fidèle à une pédagogie bien ficelée et accessible, le formateur développe ses idées en partant de 4 types d'accords de base, puis vous expose quelques progressions d'accords typiques avec au passage, des explications sur la notion de couleur. Quantités d'exemples tous très bien pensés viennent mettre en évidence certaines progressions harmoniques et dynamiques particulièrement usitées. Alors que l’auteur venait de toucher le domaine de l'écriture en ce début de section, c'est à l'orchestration qu’il s’attaque pour clore cette seconde partie ! Vous découvrirez de quelles façons obtenir certaines couleurs en faisant appel à des combinaisons instrumentales bien précises.
Maintenant c'est à vous de jouer !

Les 3 dernières sections du chapitre 2 seront toutes dédiées à la mise en application de ce que vous aurez appris. Vous verrez ce que vos acquis vous permettront de réaliser avec une librairie orchestrale. L'auteur articule ses idées autour de 4 thèmes que sont: The Classic Epic theme, The Modern Epic theme, The Elegiac Ending, et The Modern Action theme.

Les deux rubriques suivantes traiteront des sections de vents, et de cordes. La première sera agrémentée d'exemples d'analyse harmonique afin que vous compreniez tous les mécanismes qui régissent ces instruments. Les exemples utilisés font référence à des contextes très variés allant de la musique Pop à la Soul, en passant par la musique Funk.

Concernant la section de cordes, le sujet est traité de la même façon mais avec les spécificités dues au type d'instrument. Vous apprendrez à réaliser une section complète mais aussi comment utiliser les différentes articulations (staccato, legato, etc). Deux autres exemples feront la part belle au disco, à la house music, mais aussi à l'association des cordes et des voix. Le dernier exemple traitera des transitions et vous donnera toutes les combines pour parvenir à vos fins ;)

Peaufinez-moi tout ça maintenant !

Le dernier chapitre abordera 4 sujets qui font vraiment la différence et qui montrent à quel point cette formation se veut complète et généraliste. Là ou beaucoup se seraient contenté du «service minimum» (pour avoir l'occasion de faire une version 2), AudioWorkshop élargit le sujet en vous expliquant de quelle façon passer de l’enregistrement MIDI à la partition. En effet, beaucoup d'entre vous souhaiteront peut-être éditer leurs propres partitions après avoir réalisé le mockup de leurs rêves. Et bien le sujet est abordé et vous expliquera en détails les différentes opérations nécessaires. Vous retrouverez également une rubrique consacrée au mixage et au mastering de musique orchestrale. Un exercice pratique montrant comment fabriquer des runs d'instruments vous sera dispensé et vous bénéficierez même de quelques recommandations autour des librairies dont vous pourriez avoir besoin en fonction de certains besoins spécifiques.

Conclusion

Plus qu'un simple DVD de formation, c’est un véritable prof particulier que vous aurez à la maison ! La force de ce produit réside avant tout dans la qualité de ses intervenants. Professionnel reconnu et évoluant depuis de nombreuses années avec succès, Achim Brochhausen vous donne toutes les astuces mais aussi le contenu pédagogique nécessaire pour que vous puissiez au plus vite évoluer avec succès dans la conception de mockups de qualité. Particulièrement bien illustré et foisonnant d'exemples, ce DVD est une mine d’or et fera de vous une fine lame de la réalisation de musiques orchestrales ultra-réalistes ! Proposée à seulement 59€, si vous ne deviez en acheter qu'un, Orchestral Library Toolbox serait sans aucun doute celui là !

Spécifications Orchestral library toolbox:
Tutoriels vidéo consacré à l’utilisation des instruments virtuels dédiés à l’orchestre, mais aussi à l’écriture / orchestration.
Durée de la formation: un peu plus de 11h de vidéos
Tarif: 59€ (disponible au format DVD ou téléchargeable)

Lien produit: www.audioworkshop.de

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