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Mac ou PC ? Les frères ennemis ?

Cette article a été publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine et vous propose un comparatif stricto-facto entre les "deux frères ennemis": le Mac et le PC. Ici, pas de discour partisan mais tout simplement un état des lieux pour ne pas se faire noyer par le marketing ! Pour retrouver d'autres articles sur le Mac mais aussi des bancs de test, des tutoriels, etc, n'hésitez pas à télécharger gratuitement nos magazines en cliquant juste ICI.

Voila un sujet qui risque de faire couler beaucoup d'encre (d'ailleurs j'en vois déjà près à bondir pour m’arracher le peu de cheveux qu’il me reste sur le crâne). Mais blague à part, j'ai voulu cet article le plus objectif possible, au delà de toutes querelles de clochers qui n'auraient pour conséquences que de créer des divisions. Essayons de faire mauvaise fortune bon coeur, et tentons d’éclaircir ce sujet épineux !

Alors: Mac ou PC ? Les comparaisons vont bon train, mais elles ont la fâcheuse tendance de n'être échafaudées que sur des arguments qui n'ont plus lieu d'être aujourd'hui. Historiquement, Apple a contribué à faire de l'informatique personnelle ce qu’elle est aujourd'hui (personne ne le contestera). Pendant longtemps, le Mac a conservé une certaine suprématie technologique (justifiée dans bien des cas): un système stable, des machines bien construites au design soigné, mais aussi une fiabilité éprouvée.

Côté tarifs, le Mac a toujours été à la hauteur des arguments qui jouaient en sa faveur. Bref ! Pendant longtemps, la marque aura été gage de sérieux en terme de conception, mais aussi en terme de fiabilité (un moindre mal quand on y met le prix non ?).

Mais un tournant marquera les esprits et surtout la marque elle même lors du passage à OS X, et l'abandon du processeur Power-PC au bénéfice du «moteur» made in INTEL. Les ennemis d'hier étaient comme par magie, devenus les partenaires les plus fidèles. Force est de constater que retourner sa veste est devenu depuis ces évènements, monnaie courante (et à plus d'un titre). Mais nous y reviendrons un peu plus tard ;-) Alors que «le grand duché» Apple était depuis des lustres un bastion inattaquable et donc imprenable, beaucoup se sont posés des questions. Alors que l'on nous ventait les mérites (complètement faux d'ailleurs) des Power-PC par rapport aux Pentiums de l'époque, et que Mac OS était lui aussi couvert de louanges, Apple décide de prendre un virage à 180 degrés dès le retour en grâce de son créateur (à croire que la bête s'était retournée contre son créateur). Alors que Mac OS venait de vivre ses dernières heures au bénéfice d'un système complètement nouveau. Euh, nouveau pas tant que ça puisque Steve Job a mis la main plutôt que le doigt dans le pot de confiture en allant se servir de Free BSD un Unix réputé pour poser les fondations d'OS X. Finalement Steve va parjurer les affirmations d'hier au sujet du Power-PC, en faisant acte d'adultère avec celui qu'il aura longtemps fustigé: Intel.

Je parcours depuis longtemps déjà les blogs soit disant spécialisés et qui font leurs gros titres avec des articles pompeux sur «Choisir un Mac ou un PC?», alors qu'ils ne sont même pas un minimum renseignés sur les arguments qu'ils avancent. Alors plutôt qu'un long discours, détricotons tout ça, et regardons ce qu'il en ressort réellement:

«Un Mac plante beaucoup moins et c'est la machine la plus sûre du marché».

Voila deux arguments «massue» que tout fan de Mac sortira d'entrée de jeu à un utilisateur de PC. Certes, la chose n'est pas complètement fausse (à défaut d'être complètement vraie d’ailleurs). Mais regardons les choses d’un peu plus près. Les PC représentent plus de 90% du marché mondial de l'informatique. Afin de garantir une compatibilité «plug and play» (ou quasiment), les versions successives des systèmes de chez Microsoft ont dû embarquer quantité de drivers.
Reste qu’aussi bien sur Mac que sur PC, pour peu que vous ayez du matériel un peu «exotique», vous devriez commencer à suer à grosses gouttes ! Mais les idées reçues ont tendance à persister, mais sachez que ce qui était valable hier ne l’est plus aujourd'hui. J'en veux pour preuve le fait qu'un audit de sécurité publié et réalisé par un organisme spécialisé dans le domaine de la sécurité, montrait qu'en 2015, les machines sous IOS et OS X étaient en tête des failles de sécurité. (source ICI). Là encore, quand on prétend que le Mac est plus sûr, il serait de bon ton de se documenter un minimum sur le sujet (surtout pour éviter de passer pour un idiot et d'être classifié geek première classe). :-)

«Apple fabrique ses machines et ne sélectionne que des composants de qualité».

FAUX archi FAUX ! Celui qui vous sort ça devrait  démonter un mac pour voir ce qu'il y a dedans plutôt que de parler pour ne rien dire. Apple ne fabrique (ou plutôt sous-traite la fabrication) de certains éléments de ses ordinateurs (et ces derniers sont loin d'être la partie névralgique de la machine).
- Le processeur ? Apple pioche chez Intel pour se fournir.

- La carte graphique ? soit la pomme utilise la partie vidéo intégrée dans les processeur Intel, soit elle fait ses courses chez AMD (comme sur le Mac Pro 2013 et ses  D300, D500ou D700).

- Les barrettes mémoires ? Pareil, Apple ne fabrique pas sa RAM.

- Les disques Durs ? Idem, elle se fournie chez les grands acteurs du marché.

Côté tarifs, heureusement que l'on a pas attendu Apple pour démocratiser l'informatique personnelle parce qu'il n'y aurait que les enfants des familles les plus fortunées qui auraient ouverts leurs startups ! :-)

«Mais alors que fait Apple me direz-vous ?»

Apple fait principalement du design, développe ses propres solutions logiciels, et fait de la R&D. En tant qu'intégrateur, la pomme fait la même chose qu'un Dell ou un Hewlett Packard finalement. Elle achète en quantité des composants informatiques, puis les assemble dans ses usines, ou délocalise carrément le process, en demandant à des unités de productions externes de le faire pour elle (je pense aux usines chinoises de Foxconn avec les iPhones par exemple). Apple fait donc essentiellement de la recherche et développement, même si elle produit aujourd’hui certains composants comme le boitier des Mac Pro 2013 par exemple.

Alors pitié redonnons à césar ce qui lui appartient vraiment, et arrêtons cette guerre ridicule entre le hardware PC et Mac, parce que la différence entre les deux est aussi grosse qu'une feuille de papier à cigarette.

«Apple offre gratuitement Mac OS X et ses mises à jour».

Alors là c'est la meilleure ! Vous croyez franchement qu'une société comme Apple fasse de la philanthropie à ce point, et que pour nos beaux yeux, elles nous fasse grâce de systèmes d'exploitation gratuits ? Vu le prix des machines, croyez-vous vraiment que l'on nous fasse cadeau de quoique ce soit ? La R&D se paye, et quand bien même un système ainsi que ses mises à jour vous sont proposées gratuitement, sachez qu'il n'y a pas mieux que des clients biberonnés pour les fidéliser au plus haut point.

Vous en connaissez beaucoup qui ont le courage de switcher d'une plateforme à l'autre en un claquement de doigt ? La plupart ont peur de l'inconnu (et c'est légitime).
Néanmoins reconnaissons à Apple une grande convivialité de ses produits. Cette accessibilité et cette simplicité d'utilisation en a fait une marque très «friendly». Tout est simple, et la force d'Apple a toujours été de proposer un workflow et une prise en main très bien pensée. De ce point de vue, les PCs peuvent paraître beaucoup plus austères même si là encore, les nouveaux systèmes réduisent de plus en plus l'écart qui subsistait il y a peu avec OS X. Donc qu'on arrête de nous prendre pour des lapins de 3 semaines ! Le prix de vente des machines inclus forcément celui de l'OS (ou alors qu'on me prouve le contraire).

«Le Mac est en avance sur son temps !»

Alors là je rigole :) Un exemple ? Le mac Pro 2013 qui est actuellement le vaisseau amiral de la marque et qui représente (ou plutôt est censé représenter) la vitrine technologique d'Apple. Depuis fin 2013 (date de sortie de cette machine professionnelle), plus aucune mise à jour. Pas d'upgrade processeur, toujours de la DDR3, pas d'USB Type-C, etc. Pour ce qui est de l'avance sur son temps, il faudra donc repasser, parce que le Mac Pro entrée de gamme équipé d’un Xeon 4 coeurs se fait plus que chatouiller par un iMac 27 pouces équipé d’un gros i7 à 3,5 Ghz !

On va me dire: «oui mais on trouve des écrans 4K et même 5K sur l'iMac». Oui, et la 4K s'est tellement démocratisée qu'Apple vient de sortir la 5K. En réalité ce sont des arguments marketing. Ces derniers agacent tellement les utilisateurs qu’ils se tournent vers d'autres plateformes. Pire encore pour Apple, ces mêmes clients finissent par attendre plusieurs années avant de changer de machine parce que lassés de voir des «normes» sans cesse renouvelées puis dépassées quelques temps plus tard. Apple a proposé en grande pompe le Thunderbolt qui peut après a été updaté en version 2. Aujourd’hui nous en sommes à la version 3 et en un laps de temps très court. Allez donc expliquer aux clients qui ont investi des milliers d'euros qu'il va falloir remettre la main au portefeuille pour être au goût du jour. Sans compter l'investissement dans les appareils qui tournent autour d'une activité professionnelle. Bref, trop de marketing tue le marketing (et les clients qui vont avec).

«Un Mac c'est plus beau, et les portables sont plus fins !»

Voila un argument qui tient debout. Il est vrai que chez Apple on propose une finition irréprochable. Mais à quel prix ? D’ailleurs la pomme n'est pas la seule à proposer ce type de finition (on retrouve sensiblement la même chose sur PC et à un prix qui va en conséquence). Bref, tout se paye et en particulier sur une finition «premium». Concernant la finesse des appareils, oui c'est fin. Reste qu'en terme de longévité, les Macs d'aujourd'hui sont loin d'avoir la même durée de vie que leurs glorieux aïeux. Pourquoi ? l'intégration et la miniaturisation à l'extrême ne permet pas un refroidissement optimal, ce qui hypothèque la durée de vie des composants. Personnellement, le côté esthétique m'importe peu (franchement on s'en fout). On ne prend pas un Macbook Pro ou un Mac Pro pour parader devant les copains. En général on achète une machine parce qu'elle répond à différents besoins et surtout, ce choix est conditionné principalement par les logiciels que l'on utilise. Dans un second temps on prêtera attention à des éléments comme: Les performances pour faire tourner ses logiciels préférés. Éventuellement la taille de la machine si vous souhaitez la transporter. «Le reste, excusez moi l'expression: c'est du pipi de chat !»

Dernièrement je m'étais amusé en lisant l'argumentaire de certains au sujet de la mobilité du Mac Pro 2013. Bien que de petite taille, autant dire qu'une fois soupesé, vous changerez littéralement d'avis. C’est qu’il pèse son poids le p'tit gars :) Si l'on rajoute tous les éléments qui viennent s'y greffer comme des périphériques externes en USB ou en Thunderbolt, il va falloir vous rendre chez le «docteur Gibeau» et assurer vos lombaires parce que vous aurez l'impression de trimballer des parpaings dans votre sac à dos :)

«Apple offre de nombreux logiciels dans son système d'exploitation».

Ah bon ? Mais quand on avance un truc pareil est-ce qu'on a été voir ce qui se faisait chez la concurrence ? La bibliothèque de softs sur PC n'a pas à rougir (tous logiciels confondus). Alors oui Apple propose Keynote, Garageband, etc., mais sur PC il existe aussi des équivalents (et aussi gratuits). Si vous prenez le bundle Open Office par exemple (vous aurez sous la souris l'équivalent de toute la suite Microsoft Office, et en mieux). J’entends certains me dire: «la suite office existe sur mac aussi». Celui qui s'est déjà servi du pack Office sur PC, deviendra complètement dingue en utilisant son équivalent sur Mac. Et puis je bayais pour le dire: combien d'utilisateurs utilisent au moins 20% des possibilités de leur OS ? Soyons sérieux, ils sont une poignée.

«Le catalogue Apple est beaucoup plus simple que sur PC».

Faux archi faux ! J'aurais même envie de dire qu'ils ont repris les mêmes process de configuration que les grands intégrateurs PC comme Dell ou autres. Aujourd'hui on peut, sur PC comme sur Mac, choisir les composants qui constitueront nos machines. D’ailleurs quelque soit la crèmerie, il y a de quoi en perdre son latin (surtout si l'on n'est un «Basic User» et qu'on n'y connait pas grand chose, voir rien du tout).

De ce côté là, Apple n'est pas pressée d'éclaircir les choses (comme la concurrence d'ailleurs). Et je ne parle pas des nouvelles pratiques de Cupertino qui poussent les futurs acquéreurs à  investir d'entrée de jeu dans une machine sur-boostée parce qu'après, vous ne pourrez plus le faire (barrettes mémoires soudées, etc., etc.).

Alors qu'est-ce qui ressort de tout cela me direz-vous ?

Attention, loin de moi l'idée de gratuitement descendre une marque qui reste encore à ce jour emblématique dans le monde de l'informatique. Néanmoins, et ce depuis quelques années (et plus particulièrement depuis que Steve Jobs nous a quitté), il semble que les choses aient bien changé. La course à la rentabilité et au renouvellement perpétuel de ses gammes de produits n'a eu pour seul objectif que d'assurer un matelas confortable à la pomme et à son actionnariat. Autrefois exclusivement centrée sur le monde des ordinateurs, Apple semble avoir perdu un peu de son ADN en élargissant à outrance son champs d'action. Hier les téléphones puis les tablettes, et aujourd'hui la montre et demain la voiture, force est de constater qu'à vouloir courir plusieurs lièvres à la fois, aujourd’hui l'âme d'Apple se meurt.

Alors qu'est-ce que le Mac aujourd'hui ?

Je vais certainement en froisser certains, mais à moins de me prouver le contraire, du côté hardware c'est un vulgaire PC. D'ailleurs il suffit de voir à quel rythme les Hackintoshs fleurissent pour s'en convaincre. Aujourd'hui les deux seules différences entre un Mac et un PC sont: le design- et le système d'exploitation. Mac OS X est un bon système, mais là ou Apple semblait encore irréprochable il y a encore quelques années, on commence à voir que la course à la nouveauté, ouvre la porte aux failles de sécurités et aux problèmes qui en découlent. EN effet, la course effrénée aux mises à jour (version d’IOS, etc) fait incontestablement baisser la qualité des développements. Autre élément important qui vient corroborer cet état de fait: le succès d'Apple. Et oui, qui dit succès dit plus de soucis. Là ou les faiseurs de virus et autres malwares ne sévissaient que sur PC, il semble qu'après l'engouement rencontré par les produits pommés, les mouches aient changé d’âne !

Faut-il acheter un Mac ?

Oui si vous avez l'utilité de logiciels que vous ne trouverez pas sur d'autres plateformes (Linux ou PC). C'est d'ailleurs certainement ce qui fait que nous sommes toujours fidèles à la marque. Reste que le futur reste bien sombre, et que certaines rumeurs semblent confirmer la volonté d'Apple de changer le coeur même de ses machines en se passant des processeurs Intel au profit de ses CPU maison. Bref, nous verrons d'ici là, mais arrêtons de faire du fanatisme inutile autour d'une marque quelle qu'elle soit, et recentrons nos réflexions autour d’éléments fiables pour élever le débat. Souvenez vous que ça n'est pas parce que nous aimons les pommes que nous sommes pour autant des moutons ;-)

QWANT défie Google !

Nous avions publié dans le tout premier numéro de Logic-Nation Magazine un article concernant le moteur de recherche QWANT. Voici donc l'article dans son intégralité pour que ceux qui ne possèdent pas de Mac ou d'iPad puisse quand même en profiter ;) Pour retrouver tous les autres articles du N°1, n'hésitez pas à télécharger gratuitement ce dernier en cliquant sur le lien suivant ICI.

Nous allons sortir un peu du monde de la MAO et du Mac pour parler d'un domaine devenu incontournable aujourd'hui: Internet. Développé initialement à des fins militaires, internet s'est vu libéré de son exclusivité, et aura permis reconnaissons-le, de rapprocher les citoyens du monde entier en partageant toutes sortes de contenus (informations, vidéos, images, etc). Devant la masse colossale de données disponibles sur la toile, la hiérarchisation du net s'est faite via les premiers moteurs de recherches, lesquels se sont transformés en une sorte de supers bottins. En effet, une fois les contenus indexés selon certaines règles établies par les Yahoo, Google et compagnie), il ne nous suffisait plus qu'à utiliser des mots clés pour trouver ce qui nous intéressait.

Plusieurs géants ont compris rapidement l'intérêt d'un tel outil, et quelques petits malins ont eu l'idée d'en tirer de juteux bénéfices. Aujourd'hui, de tous les moteurs existants, il n'en reste que quelques-uns dont un qui monopolise la toile et le monde du net: l'américain Google. Soyons clair, il a été au fil du temps le plus prolifique mais aussi le plus novateur. Après avoir créé le moteur de recherche le plus plébiscité (je me demande toujours pourquoi il l'est), Google a su diversifier ses activités. Aujourd'hui les services les plus connus et les plus utilisés sont Gmail, Youtube, Google Maps, Google Shopping, Google Ads, mais aussi le système d'exploitation dédié aux appareils mobiles: Android. Une position aussi prédominante dans autant de secteurs d'activités pourrait avoir des effets pervers et c'est d'ailleurs souvent le cas. En effet, en indexant les données du web, Google stocke toutes sortes d'informations: vos images Facebook, mais aussi vos recherches via son moteur Google, etc. Si vous êtes les heureux utilisateurs de services Google sur mobiles, vous comprendrez tout de suite de quoi je parle (sinon jetez un coup d'oeil sur cet excellent reportage diffusé par la chaîne M6: http://www.6play.fr/m6#/m6/capital/11471292-google-au-c-ur-du-geant-qui-veut-changer-le-monde

Autre effet néfaste du moteur américain: Google à mis au point ses méthodes de classement dans le but de favoriser avant tout ses produits et services. Les cookies qui s'installent sur votre ordinateur permettent en quelque sorte de vous pister et de vous "profiler" pour vous proposer des résultats ciblés en rapport avec vos recherches. Bref, le rêve absolu de tous les annonceurs de la planète !

La plateforme Google Shopping est aussi un problème car elle empêche qu'une concurrence bénéfique se mette en place et soit en faveur du consommateur. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il faut payer pour figurer dans Google Shopping. Plus fort encore, la pertinence des résultats n'est pas toujours à votre avantage car les tarifs ne sont pas toujours les plus bas (un comble pour un comparateur). Pour Google Ads c'est exactement le même combat. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce service de publicités dédié aux annonceurs, je pense que vous n'avez pas pu échapper aux liens commerciaux proposés en tête de page des résultats de vos recherches sur Google. Là encore, c'est comme au marché, pour profiter de ce service, il faut payer sa place (mais jusque là pas de problème).

Bref, tout est prétexte à faire du fric mais ça n'est pas forcément sur ce terrain que nous jetterons la pierre au géant américain (personne n'est dupe et tout commerce doit-être rentable). Reste qu'en terme de vie privée, c'est là que le bas blesse. D'ailleurs la commission européenne ne s'y est pas trompée: http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/04/18/la-commission-europeenne-declare-la-guerre-google/. Le géant américain a pris en effet la mauvaise habitude de stocker quasiment tout nous concernant, et se sert de ces données à des fins de profilage. En effet si l'on connaît vos centres d'intérêts, il sera tout de suite plus facile de vous proposer du contenu en rapport avec eux.

Autre danger, la position dominante du géant américain pourrait lui permettre de faire la pluie et le beau temps avec n'importe quel acteur du web en réduisant sévèrement par exemple le trafic vers ce dernier. N'oubliez pas que tout le monde passe par un moteur de recherche pour trouver ce qu'il cherche, et ça tombe bien puisque Google représente 8 requêtes sur 10. Aujourd'hui on sait que de nombreux sites ont jeté l'éponge et mis fin à leurs activités commerciales parce qu'ils finissaient en fond de pages de Google Shopping par exemple. Bien qu'à ses débuts le service était gratuit, ce dernier est très vite devenu payant et autant dire très rentable.

Mais comment ça fonctionne ?

Voici un exemple concret: vous faites une recherche sur Google. Des produits apparaissent en correspondance avec vos critères de recherche sous la forme de lien commerciaux. Si vous cliquez dessus, l'annonceur (un magasin comme Thomann par exemple) doit s'acquitter d'une somme "X" auprès de Google. C'est un système qui coûte un bras aux magasins qui se servent de ce service, mais qui exclus aussi d'emblée ceux qui ne peuvent se l'offrir. L'expression "pas d'bras pas d'chocolat" prend tout son sens ici. Je ne sais pas si vous y avez prêté attention, mais une petite phrase figurant en bas de page de google shopping m'a toujours intrigué (mais peut-être qu'elle est sujette à une interprétation différente d'une personne à l'autre ?):

"Google est rémunéré par ces marchands. Le montant versé constitue l'un des facteurs utilisés pour classer ces résultats. Les prix affichés incluent la TVA et les frais applicables. Les frais de port peuvent varier en fonction de la destination et du mode de livraison sélectionnés."

Est-ce que cela veut dire que c'est celui qui paiera le plus qui sera le mieux référencé, et que par conséquent ses produits seront présentés en tête de liste ? Je vous laisse en juger par vous-même.

Si l'on prend en considération tous les éléments cités précédemment, on peut légitimement se demander si cette situation de monopole n'est pas dangereuse pour nous autres utilisateurs. La question a donc le mérite d'être posée.

Quelles alternatives choisir ?

Une fois que l'on s'est fait sa propre opinion, il faut savoir qu'il existe des solutions de contournement ! D'ailleurs la solution est pour une fois bien de chez nous et a été développée par 3 français. Son nom ? QWANT. Mais qu'est-ce que c'est au juste ? c'est un moteur de recherche à part entière et qui propose des services parfois similaires à Google, mais avec les points qui fâchent en moins ! En effet, le respect de la vie privée est un élément fondateur de QWANT (les serveurs ne stockent pas vos données). QWANT joue cartes sur tables, et ses CGU sont suffisamment explicites à ce sujet pour que tout le monde comprenne comment cela fonctionne. Donc au menu pas de pistage, pas de filtrage sur vos résultats de recherches, donc en bref, que du bonheur. Avec 10 millions de requêtes jour et un futur moteur destiné aux enfants testé par l'éducation nationale (QWANT Junior), autant dire qu'il a de sérieux arguments pour séduire le plus grand nombre.


Comment se finance QWANT ?

Le moteur de recherche se rétribue assez simplement finalement. Exemple, vous souhaitez acheter un appareil photo. Vous cherchez le modèle de votre choix sur QWANT. Des liens commerciaux vous sont proposés en tête de page façon Google, mais à la différence de Google Shopping, l'annonceur ne rétribuera pas QWANT au clic, mais uniquement si une vente est réalisée via le lien que vous aurez cliqué. Vachement plus équitable à mon sens car QWANT est récompensé pour son rôle de commercial.

Et maintenant à l'usage ça donne quoi ?

Quand on envisage de faire le switch entre une solution utilisée depuis toujours, et une toute nouvelle, force est de constater qu'il est parfois difficile de changer (et oui on prend certaines habitudes). Sans être révolutionnaire dans la façon d'utiliser un moteur de recherche, QWANT propose non seulement une solution quelque peu novatrice dans la présentation des résultats, mais aussi beaucoup plus respectueuse de notre vie privée. Après plusieurs mois d'utilisation intensive, autant dire qu'aujourd'hui je ne ferais pas machine arrière. La pertinence des résultats est à mon avis aussi bonne qu'avec Google même si l'on constate parfois quelques différences minimes. Petit détail qui pourrait en dérouter quelques-uns, QWANT ne propose pas de pagination (vous savez les interminables paginations disponibles en bas de page de Google). Par contre le moteur alternatif vous indique qu'il serait plus judicieux d'être plus précis dans le choix de vos mots clés pour une recherche plus pertinente. En soi la pagination n'est vraiment pas utile. D'ailleurs vous arrive-t-il d'aller au delà des 3 ou 4 premières pages ? ;-)

Bref ! Je l'ai adopté avec un tout petit temps d'adaptation (il faut se faire à tout), mais les arguments de QWANT sont bien là et ils contrastent sévèrement avec cette volonté de Google à constamment nous faire glisser dans un monde ou seul le géant américain aurait la main. Mieux vaut vivre un seul jour dans la peau d'un lion, que 100 jours dans la peau d'un mouton !

CineWinds passe en v1.3

Cinesamples vient de mettre à jour de nombreux produits de son catalogue. Cinewinds passe en version 1.3 avec de nombreuses bonnes surprises comme par exemple: l'intégration du moteur de Legato Adaptatif (Adaptative Legato Engine), venant directement d'autres produits plus récents comme CineStrings SOLO, Tina Guo Acoustic Cello Legato, et Viola Da Gamba. Un nouvel onglet dédié au "Mapping" fait son apparition sur l'interface de CineWinds. Ce dernier vous offrira une plus grande flexibilité mais aussi de profiter d'un worflow customisé. On retrouve également une toute nouvelle possibilité de contrôle du vibrato. Vous pourrez ainsi jouer sur la variabilité et la vitesse du crossfade dans et en dehors du vibrato des échantillons. Par défaut le contrôle de ce paramètre est affecté au CC2 mais vous pourrez évidemment le réassigner comme vous le souhaitez. De nouveaux ensembles de patches sont également disponibles avec cette version 1.3. Vous retrouverez un Piccolo à l'octave (un octave plus bas qu'une flute).

Cette mise à jour est gratuite pour les possesseur de la version 1.2, et désormais disponible sur le site de l'éditeur. Pour ceux qui souhaiteraient s'offrir cette excellente librairie, cette dernière est commercialisée au prix de 349$. Pour plus de détails cliquez sur le lien suivant ICI.

Orchestral Tools lance "Scoring Berlin"

Après Michael Patti (fondateur de Cinesamples) et son service baptisé "Hollywood Scoring", Otchestral Tools se lance aussi dans la "bataille" avec "Scoring Berlin". Mais j'en vois déjà pâlir en se demandant de quoi peut bien parler cet article. Et bien si vous êtes compositeurs et que vous aimeriez pouvoir vous offrir un véritable orchestre, ce service devrait vous intéresser. Mais attention, je ne vous parle pas de n'importe quel orchestre. En effet, Orchestral Tools propose une prestation 5 étoiles (et plus), en faisant appel à des instrumentistes de renommée mondiale venant tous de formations d'excellence comme le Symphonic de Berlin pour ne citer que lui. Mais ça ne s'arrête pas là car à formation d'exception, il fallait une salle capable de sublimer encore un peu plus l'enregistrement. Et bien c'est le studio Teldex de Berlin qui a été retenu pour la prestation (du très très prestigieux là aussi). Donc si vous avez dans l'idée d'enregistrer vos oeuvres avec un orchestre de rêve (et que vous en avez les moyens), vous pourrez toujours les contacter pour un devis et qui sait, franchir le pas et vous offrir un rêve (mais cette fois-ci tout éveillé) ! Plus de détails ICI.

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